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Stefan Bennett : « Avec un tour de plus… »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Une nouvelle fois, Stefan Bennett a fini très haut placé sur une manche de la Coupe de France N1 (voir classement). Et cette fois-ci, c’est son nouveau club, WB-Fybolia Morbihan qui a profité de la performance de l’ancien coureur du Team Pro Immo Nicolas Roux pour débuter l’exercice 2022. S’il est satisfait d'avoir bien lancé l’équipe bretonne lors du Grand Prix du Pays d’Aix, le coureur de 29 ans regrette tout de même que la course n'ait pas fait un tour de plus pour la durcir davantage. Il revient sur sa journée au micro de DirectVelo.

DirectVelo : Quel sentiment domine après cette 6e place ?
Stefan Bennett : Il y a de la satisfaction car nous répondons présents mais il ne me manquait pas grand-chose pour encore refaire un podium en Coupe de France. Aujourd’hui, je savais qu’il fallait attendre, attendre, attendre…. C’est dommage de ne pas avoir eu un tour de plus car nous aurions pu nous expliquer à six-sept costauds, comme nous l’avons fait dans la bosse lors du dernier tour. Ewen Costiou est sorti seul, puis trois autres sont partis à sa poursuite. Je reviens avec un coureur de Dunkerque et Romain Campistrous. Nous sommes rentrés sur Ewen Costiou à quatre kilomètres de l’arrivée. Derrière, ce n’était vraiment pas loin et ils ont même réussi à rentrer. Devanne a fait un numéro mais derrière, c’est dommage sur le sprint…

Pourquoi ?
Je me suis retrouvé un peu coincé. J’ai attendu trop longtemps pour lancer, je me suis fait déborder. J’ai fait le sprint dans les roues, je n’ai pas trouvé l’ouverture. Je pense que j’avais les moyens de faire deux places de mieux, car le mec du CC Nogent-sur-Oise (Killian Théot) a déraillé. Ça ne se joue pas à grand-chose, une nouvelle fois. Mais comme l’équipe, je réponds encore présent (Jean-Louis Le Ny finit 10e, Mickaël Guichard a été échappé une partie de la course, NDLR).

« C’EST PEU POUR UNE COUPE DE FRANCE N1 »

La bagarre est arrivée tard. As-tu été surpris par le scénario de la course ?
Pas du tout. 140 kilomètres, c’est peu pour une Coupe de France N1. À notre niveau, on devrait mettre un tour de plus là-dessus. Peu importe la difficulté du circuit, il faut au minimum 150 kilomètres sur une Coupe de France. Les organisateurs ont choisi de faire comme ça, et c’est très bien d’avoir des courses. On doit faire avec. Mais c’est vrai que maintenant, on est 160 au départ d’une Coupe de France. Les équipes sont mieux organisées alors c’est plus difficile de faire la différence. Le vent était mal positionné. On montait vite la Cride avec le vent de dos, mais de l’autre côté du circuit, ça ne faisait pas trop la course. J’ai fait la course cachée, il y avait du temps pour se reposer. Je pense que le scénario aurait été complètement différent avec un tour de plus…

Quelle importance donnes-tu à la Coupe de France cette année ?
Je suis très content de re-répondre présent sur la Coupe de France. Ça fait deux ans que je ne suis pas sorti des points. On met l’équipe sur de bons rails, avec une 3e place au général (voir ici). Sur 27 équipes, c’est quand même satisfaisant. On veut toujours faire mieux mais Vendée U a fait une grosse journée. Il reste deux courses par étapes en Coupe de France (la Boucle de l’Artois et les 3 Jours de Cherbourg, NDLR). Nous, je pense qu’on va privilégier les jeunes pour la prochaine Coupe de France (la Vienne Classic disputée le même jour que Manche-Atlantique, NDLR). Nous avons les Classiques bretonnes à côté mais au moins, être bien placé donne un objectif aux gars et ils iront là-bas avec des ambitions. Ça fait partie de la formation, c’était important de bien les placer pour ne pas qu’ils arrivent sur la Coupe en se disant que c’est le deuxième front. Il faut leur donner envie de performer en Coupe, qui reste un fil rouge important.

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