De plus grandes libertés pour Alexis Renard

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Après deux premières saisons professionnelles chez Israel Start-Up Nation, Alexis Renard débute un nouveau cycle en cette année 2022 avec une autre WorldTeam : Cofidis. Le Breton a disputé sa première course avec les rouge-et-blanc au Tour d’Arabie Saoudite avec une 7e place d’étape et une 10e place au classement général final. De quoi se mettre directement dans le bain. “Ça s'est bien passé. La forme est plutôt pas mal alors j’en profite pour essayer de jouer à l’avant en sachant que je me prépare surtout pour les courses à venir”, explique-t-il pour DirectVelo après la première étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var (2.1) où il a décroché un nouveau Top 10, au sprint (voir classement).

L’ancien Champion de France Amateurs est ambitieux pour les prochaines semaines. “J’attends de belles choses. J’espère faire de bons résultats sur les courses à venir. Je ne cible pas une course en particulier : j’ai vraiment envie de performer le plus possible à chaque fois que je le pourrai tout en bossant pour l’équipe, bien sûr. Je pense notamment au fait d’épauler Bryan (Coquard) sur les Classiques qui arrivent”. En règle générale, l’athlète de 22 ans imagine avoir un calendrier sensiblement identique à celui qu’il a connu l’an passé. “Mais je pense que j’aurai plus souvent ma carte. C’était d’ailleurs le cas aujourd’hui (vendredi). Au briefing, on m’avait dit que j’étais libre de faire ce que je voulais. Par contre, sur les deux prochaines étapes, je vais bosser à 100% pour Guillaume (Martin). Le fait de jongler entre les deux, de bosser à fond pour des leaders à certains moments et de jouer ma propre carte à d’autres moments est quelque chose qui me plaît beaucoup”.

Pour sa troisième saison parmi les « grands », Alexis Renard - qui portera le maillot blanc de meilleur jeune au départ de Puget-Théniers - admet qu’il en sait désormais beaucoup plus sur ce qu’il peut espérer des années à venir. “Je commence à vraiment bien me connaître. Je sais où je peux espérer de belles choses et où, à l’inverse, il est impossible que je passe avec les meilleurs. Je me connais assez pour savoir où je peux marcher”. Et a priori, la palette est assez large.

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