Quentin Pacher : « Tous les ans, j’ai franchi des paliers »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Quentin Pacher est déjà dans le coup. Régulier tout au long de la semaine passée sur les routes gardoises, le Périgourdin - qui a pu se tester notamment sur la montée du Mont Bouquet puis lors du chrono d’Alès - a terminé dans le Top 10 de l’Étoile de Bessèges (2.1), devant son leader Thibaut Pinot (voir classement). Le tout alors qu’il assure être encore loin de sa meilleure condition. Et pour cause : “Je n’étais pas forcément prévu à La Marseillaise. Je suis venu en remplacement d’un coureur qui était malade. Je ne m’attendais pas à commencer aussi tôt mais c’était un plaisir de débuter avec l’équipe. J’ai fait un hiver un peu plus crescendo que d’habitude. Je suis tombé malade pendant le second stage de l’équipe donc je ne m’attendais pas forcément à avoir des résultats dès les premières courses de la saison mais plutôt à retrouver une bonne condition étape par étape”. 

Après l’Armée de Terre, Delko Marseille Provence-KTM puis B&B Hôtels, le voilà qui découvre donc désormais une quatrième formation professionnelle chez Groupama-FDJ. “Je voulais évoluer dans une équipe du WorldTour, pour disputer un programme qui va avec. Je suis aussi venu chercher tout le professionnalisme que l’on connaît dans cette équipe, que ce soit sur l’entraînement, la nutrition ou le côté performance de manière générale”, se satisfait celui qui a fêté ses 30 ans en janvier dernier. “J’aime le fait d’avoir un programme défini dès le début de la saison, sans être à la merci d’éventuelles invitations, ce qui peut-être le cas lorsqu’on évolue en ProTeam. Le fait de courir avec des mecs comme Thibaut Pinot ou David Gaudu est un autre plus”, se réjouit-il auprès de DirectVelo

ÉPAULER LES LEADERS… ET (ENFIN) GAGNER

Le puncheur devrait d’ailleurs régulièrement épauler l’un ou l’autre des deux grands grimpeurs de la WorldTeam tout au long de la saison. “L’idée, c’est d’être souvent autour de David et/ou Thibaut, comme ici à Bessèges et dans un second temps, à d’autres moments de l’année, avoir ma carte à jouer en étant un coureur plus protégé”. Car pour sa huitième saison professionnelle, Quentin Pacher espère bien pouvoir décrocher un premier succès, lui qui ne cesse de tourner autour depuis des années. “Gagner est aussi le but. Tous les ans, j’ai franchi des paliers. Être dans un effectif encore plus dense permet d’avoir des scénarios de course où l’on pourrait parfois être en surnombre. Ce serait bien de pouvoir tirer mon épingle du jeu. Être avec de grands coureurs doit me tirer vers le haut et j’espère que ça me permettra de lever les bras”.

D’ici-là, il devrait se mettre de nombreuses fois au service de ses leaders lors de cette première partie de saison, avec un gros bloc de courses qui doit l’emmener, sans coupure ou presque, jusqu’au Tour de Romandie, fin avril. “Je compte arriver en grande condition sur les courses du mois de mars. Je serai sur le Tour de Catalogne et peut-être sur Paris-Nice. Il va donc falloir y aller petit à petit pour ne pas baisser de régime tout en continuant de prendre mes repères dans l’équipe au côté, notamment, de Thibaut (Pinot). C’est l’essentiel”. Et jusqu’ici, tout va bien.

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