Bruno Armirail : « Ça a trop bourriné »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Leader de la montagne malgré lui. Bruno Armirail a été convié ce vendredi à la cérémonie protocolaire à l’issue de la troisième étape de l’Étoile de Bessèges (2.1) pour recevoir le maillot des grimpeurs (voir classement). “Ce n'était pas une priorité. Je suis même surpris de l’avoir”, reconnaît-il auprès de DirectVelo. Présent à l’avant en compagnie de six autres coureurs, il est passé en tête des deux premières difficultés et en troisième position de la quatrième et dernière ascension répertoriée.

Si le maillot de leader lui est tombé sur les épaules par surprise, le coureur de la Groupama-FDJ avait pris place dans l’échappée pour “viser la victoire d’étape, n’étant plus placé au général”. Les fuyards ont compté au maximum un peu plus de quatre minutes d’avance sur le peloton (km 70). “Nous n’avons jamais eu beaucoup d’avance. Je pense que nous avons trop roulé vite à un moment, ça a trop bourriné, pense-t-il. Mais j’y ai cru pendant l’étape car il faut toujours y croire”. Les derniers rescapés de l’échappée ont été repris à une dizaine de kilomètres de l’arrivée, située à Bessèges. 

LE CHRONO FINAL, « UN PETIT OBJECTIF »

Bruno Armirail l’annonce, la Groupama-FDJ devrait retenter des choses ce samedi alors que la journée s’achèvera au Mont Bouquet. “Nous sommes offensifs. Pour le moment, ça ne paie pas, mais on va réessayer demain même si l’étape n’est pas super dure à part le final. Il faudra être placé”. Pour sa troisième participation à l’épreuve gardoise, il note une différence par rapport aux autres éditions où il était présent. “Ça frotte énormément cette année, je ne trouve pas que ça frottait autant il y a trois ans. Le niveau est beaucoup plus homogène”.

Face à une belle concurrence, la performance du coureur de 27 ans sera scrutée dimanche sur le conte-la-montre d’Alès. Alors que le parcours, avec la bosse finale semble lui convenir à merveille sur le papier, il n’a encore jamais brillé sur la route de l’Hermitage. “Je n’étais pas bien à chaque fois. C’était en 2018 et 2019, et à cette époque, on roulait souvent pour Marc Sarreau qui visait les étapes. Mon rôle était différent. On verra comment les jambes répondent dimanche. C’est un petit objectif”. Même s’il n’est “pas encore au top”, il sera ambitieux sur la ligne de départ. “Si je fais un résultat tant mieux, et gagner serait encore mieux”, sourit-il. 

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