Martin Orrière, du motocross au cyclo-cross

Crédit photo Clémence Ondet

Crédit photo Clémence Ondet

Après six manches de la Coupe de France de cyclo-cross, Martin Orrière est 2e du classement général chez les Juniors (voir classement). “Le but est de terminer sur le podium à l’issue de ce week-end à Troyes. Il faudra sortir deux belles courses, car derrière ce n’est pas loin. J’aimerais bien faire deux Top 5, ce serait pas mal. Le circuit me plaît bien avec des relances et des parties où ça roule vite“, déclare à DirectVelo le sociétaire de l’UC Nantes Atlantique.

Le cycliste de bientôt 17 ans n’était pourtant pas très satisfait de son début de saison. “J’ai eu pas mal de déceptions“. Avant de décrocher deux victoires sur deux cyclo-cross en Espagne les 6 et 7 novembre. “Ça a commencé à bien se passer à partir de ce week-end. Ça m’a permis d’engranger des points UCI et d’être mieux placé sur la grille de départ“. À Bagnoles-de-l’Orne, il est parti en première ligne. “J’ai obtenu un podium même s’il manquait cinq très bons Français qui étaient à la Coupe du Monde de Tabor“, tient à souligner le Junior 2.

« C’EST PLUS FUN »

Puis, deux semaines après, Martin Orrière a découvert son premier cyclo-cross en Belgique à l’occasion de l’Urban Cross de Courtrai. “C’est là où on trouve le gratin. Je voulais voir où je me situais. Mais je manquais pas mal de rythme vu que j’avais coupé avant. Je ne suis pas revenu très satisfait“. Dimanche dernier, il a terminé 3e du Championnat des Pays-de-la-Loire derrière ses coéquipiers Louka Lesueur et Esteban Foucher (voir classement). “J’étais très malade, j’avais une conjonctivite. Je toxinais à 150 pulsations, je n’arrivais pas à respirer. Ça va mieux au fur et à mesure, j’espère que ce sera bon pour Troyes“. Par la suite, il retournera outre-Quiévrain à Heusden-Zolder, Loenhout et à Baal, indépendamment d'une sélection ou non pour une des deux prochaines manches de Coupe du Monde, à Namur et Termonde. “J’aimerais bien être pris, ce serait génial mais je ne me mets pas la pression“.

Le citoyen de Vitré (Ille-et-Vilaine) a débuté par le motocross à l’âge de 5 ans, sur les traces de son père qui en a fait pendant treize années. Puis, à 9 ans, il s’est mis au cyclisme. “Un jour, je suis parti rouler avec ma mère sur un BMX. Elle a dit à mon père que je pédalais bien. Du coup, on a acheté un vélo“. Il a découvert au fur et à mesure la route, le cyclo-cross et enfin le VTT. Mais il a arrêté cette dernière discipline en Minime 2. “Je n’arrivais pas à concilier les trois“. Pour sa première année Junior sur la route sous les couleurs l’US Vern Cyclisme, il a notamment obtenu une 11e place à la SportBreizh. “Ça ne s’est pas trop mal passé même s’il y a eu là aussi des déceptions“. Entre la route et le cyclo-cross, son cœur balance pour les labourés. “C’est plus fun et on s’amuse davantage. L’ambiance est meilleure aussi“.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Martin ORRIÈRE