Margot Marasco : « Je suis surexcitée »

Crédit photo Clémence Ondet

Crédit photo Clémence Ondet

Margot Marasco a hâte d’être ce dimanche sur la Coupe du Monde à Tabor. “Je suis surexcitée. C’est un honneur d’avoir été prise et de défendre les couleurs de la France. Entre une Coupe du Monde et la Coupe de France, il n’y a pas photo. Je suis super contente et très motivée ! », s’exclame auprès de DirectVelo la sociétaire de Canner 3 Frontières VTT qui est encadrée par la structure UCI de son père Sébastien, Sebmotobikes CX Team, où il y a aussi son cousin Lorenzo. “Mon père a un magasin de vélo. J’ai baigné là-dedans dès toute petite. Il y a aussi mon cousin Lorenzo qui est dans l’équipe“.
 
Pour la première fois de la saison, la Junior 1 ne va rouler qu’avec des filles de sa catégorie. “Je vais voir ce que ça va donner, je ne sais pas trop comment je vais être“. La cycliste qui fêtera ses 17 ans en janvier aura 40 minutes au lieu des 50 minutes réglementaires avec les Elites. “Je suis assez forte sur les fins de courses donc ça ne me dérange pas. On verra bien“. La 3e de la Coupe de France Juniors Femmes estime son début de saison réussie. “J’avais pour objectif d’être sur au moins une Coupe du Monde. J’y suis dès la première et j’espère être prise sur d’autres. Je suis contente de mes prestations en Coupe de France. J’espère continuer de faire des podiums“, reconnaît la 4e du Championnat de France Cadets en 2020.
 
Le cyclo-cross est sa priorité. “Je suis vraiment axé sur ça. Je me concentre beaucoup là-dessus. Le VTT m’aide pour le cyclo-cross donc je ne vais pas le lâcher pour le moment mais je vais peut-être plus tard me spécialiser. Je n’ai pas touché à mon VTT depuis août“. Cette année, elle a fait pour la première fois de la route. “Ça m’intéressait de voir d’autres choses et la route est primordiale pour marcher“. La résidente de Yutz (Moselle), près de la frontière luxembourgeoise, s’est aussi rendue au Benelux à trois reprises depuis le début de la saison dans les labourés, notamment au Koppenbergcross le 1er novembre. “C’est important d’aller sur des grosses courses pour progresser. Je n’ai fait que des cross UCI sauf samedi dernier à Hettange-Grande“.

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