Fabio Van den Bossche ne se pardonne pas l'élimination

Crédit photo Marc Van Hecke

Crédit photo Marc Van Hecke

Ce samedi, au Championnat du Monde sur piste à Roubaix, Fabio Van den Bossche a terminé l'Omnium à la huitième place. "Je sens que je progresse. Au scratch et à la tempo, j'ai fait la course avec les meilleurs.", déclare-t-il à DirectVelo après deux onzième places dans ces épreuves. Mais ensuite, le récent vice-Champion d'Europe a terminé 17e de l'élimination. "Ça m'a mis un coup au moral. Avec une 17e place, tu ne peux pas dire que tu réalises une bonne course. Pour la course aux points, il ne me restait plus qu'à partir sans pression. Je suis finalement satisfait de terminer dans le Top 8 de cette discipline olympique. On ne m'a pas laissé revenir dans la course facilement. Je comprends que les garçons devant moi voulaient garder leur position. Décrocher une médaille n'était vraiment pas possible. Cependant, j'aurais pu viser une 5e ou une 6e place. Je ne me pardonnerai pas l'élimination".

Place maintenant à la coupure avant de commencer une nouvelle aventure chez Alpecin-Fenix. En allant dans la ProTeam belge en 2022, le sportif de 21 ans ne va pas mettre la piste entre parenthèses. D'ailleurs, il compte sur sa facilité à passer d'une discipline à une autre pour réussir dans les deux disciplines. "Combiner est parfaitement faisable. En plus, je n'ai aucun problème pour enchainer route et piste. Je retrouve facilement mes repères. Même mentalement, c'est bien de pouvoir passer d'une discipline à une autre. Quand tu as moins de moral sur la route, ça peut te faire du bien de retrouver la piste et inversement." Il espère que son transfert chez Alpecin-Fenix l'aidera à passer de nouveaux caps sur la piste. "C'est quasiment une équipe du WorldTour. En roulant des plus grosses courses, je vais encore progresser. D'ailleurs, d'ici les Jeux Olympiques de 2024, ce serait génial si je pouvais disputer un Grand Tour." Mais ça ne veut pas dire que le Gantois n'a pas d'ambitions sur la route. "Dans mon esprit, je pense que les Classiques wallonnes me conviennent mieux que les flamandes. Je n'ai pas forcément besoin de la haute montagne, mais j'aime bien les courses avec du dénivelé".
 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Fabio VAN DEN BOSSCHE