Valentin Paret-Peintre : « J’ai pris goût aux Classiques »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Si Paris-Tours Espoirs vient clôturer la saison pour de nombreux coureurs, Valentin Paret-Peintre ne déroge pas à la règle. L’Espoir 2 a terminé au pied du podium de l’épreuve, ce dimanche (voir classement). Un résultat qui confirme que le Haut-Savoyard - d'abord réputé pour ses qualités de grimpeur - est décidément devenu un coureur de plus en plus complet, lui qui a remporté le Tour de Moselle au mois de septembre. “C’est une surprise, confie-t-il à DirectVelo. Je venais pour aider l’équipe. J’avais pour consigne de prendre l’échappée en début de course. J’ai grillé beaucoup de cartouches pour ça et je n’ai pas réussi à la prendre, en plus. Je me sentais bien dans le final et j’ai joué ma carte. J’avais à cœur de bien finir

Le futur coureur professionnel d'AG2R Citroën découvrait ce dimanche les chemins empruntés sur la Classique automnale, et ce n’était pas pour lui déplaire. “Je ne savais pas à quoi m’attendre mais je ne suis pas déçu. Je pensais que ça roulerait beaucoup plus vite sur les chemins mais finalement ça allait. J’ai bien aimé. Ça se fait au placement et il faut savoir faire du vélo, se faufiler dans le peloton, être agile sur les chemins et sentir la course.

« J’AURAIS AIMÉ MIEUX MARCHER SUR LES COURSES DE MONTAGNE »

Et puisque la saison touche à sa fin, vient le temps du bilan. “Je trouve que ma saison est assez mitigée. Au niveau des résultats, c’est décevant parce que j’aurais aimé mieux marcher sur les courses de montagne”, lâche-t-il. L'Annemassien a notamment abandonné, malade, sur le Tour de l'Avenir, et a été plutôt en retrait sur la Ronde de l'Isard où il avait remporté l'étape d'Ax-3-Domaines en 2020. Malgré ce bilan mitigé, il note des axes de progression. “En revanche je me suis amélioré sur le plat, comme on le voit avec ma place à Paris-Tours Espoirs. C’est un point que je voulais travailler avant mon passage chez les professionnels donc de ce côté-là, c’est plutôt positif”.

Si Valentin Paret-Peintre a progressé sur le plat, c’est qu’il a tout fait pour. “C’était une appréhension pour l’année prochaine. Les pros ont beaucoup de force et je sais que ça va rouler très vite sur le plat. En début d’année, j’ai essayé de travailler mes points faibles sur les courses plates et d’usure, sur des profils comme celui du Championnat de France par exemple. Je suis content d’avoir beaucoup progressé dans ce domaine et je vais continuer à le bosser. Il se livre d'ailleurs à une petite confidence : “Maintenant, j’ai pris goût aux Classiques alors pourquoi pas faire une Classique comme Paris-Tours l’année prochaine. Toutefois, le coureur de 20 ans restera tout de même concentré sur les efforts de montagne : "ça reste mes qualités intrinsèques

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