A partir de 2023, le statut de néo-professionnel s'appliquera aussi pour les équipes de 1ère division du cyclisme féminin (lire ici).

Le règlement de l'UCI précise ce que sera ce statut. Le statut de néo-pro est octroyé à toute cycliste engagée pour la première fois par une WorldTeam au plus tard au cours de sa vingt-troisième année, contre la vingt-cinquième pour les hommes.

Le statut de néo-pro prend fin le 31 décembre de l'année suivant le début du contrat, si ce contrat entre en vigueur avant le 1er juillet. Dans ce cas le statut dure deux ans ou un peu moins. Si le contrat de néo-pro est signé après le 30 juin de l'année N, le statut s'arrêtera le 31 décembre de l'année N+2. Toutefois, comme pour les hommes, ces contrats peuvent s'arrêter avant leur terme si l'équipe s'arrête avant la fin de l'engagement.

Pour l'année 2023, le salaire minimum annuel brut de ces néo-pros sera de 26 849 euros, pour les salariées. C'est le montant actuel pour les néo-pros masculins dans les ProTeams mais ce montant risque d'être réévalué pour eux d'ici 2023. Le salaire minimum des néo-pros femmes passera à 31 768 euros en 2025, pour les salariées toujours. Le salaire minimum des cyclistes qui auront un contrat de travailleur indépendant suivra la même progression.

Comme pour les équipes du WorldTour masculin, l'embauche des néo-pros permettra d'élever le plafond du nombre de coureurs dans les formations du WorldTour féminin. À partir de 2023, ce nombre maximum sera de 20 cyclistes sans néo-pros. Il pourra être porté jusqu'à 22 si l'équipe recrute deux néo-pros.