Loris Rouiller n’a pas fait le déplacement pour rien. Comme la veille - où il y avait également les Elites -, il s’est imposé ce dimanche lors de la deuxième manche de Coupe de France de cyclo-cross disputée à Pierric (Loire-Atlantique). “C’est un bon week-end pour moi”, apprécie le Suisse, au micro de DirectVelo, après sa victoire face aux Espoirs.

« J’AI PRÉFÉRÉ BIEN ME REPOSER »

Ce dimanche matin, il n’a pas eu le temps de reconnaître le circuit. “Je n’avais pas passé une très bonne nuit, j’ai préféré bien me reposer pendant la matinée”. Il a profité du premier tour pour bien s'imprégner du terrain. “Comme ça j’avais ensuite mes deux-trois trajectoires”.

Les conditions étaient bien différentes de la veille. “C’était encore gras mais c’était plus sec qu'hier. Il y a dans ces cas-là beaucoup plus de chance d’avoir de la casse et surtout le vélo est beaucoup plus lourd”. Après un tour complet, il a choisi de changer de vélo à chaque demi-tour. C’est dans le deuxième des cinq tours qu’il s'est isolé en tête de course. Noé Castille a fait une grande partie de la course à une dizaine de secondes du Romand mais n’a jamais pu boucher l’écart (voir classement).

« ÇA ME FERAIT PLAISIR D’ÊTRE À QUELNEUC »

Loris Rouiller a davantage souffert ce dimanche. Les athlètes ont en effet dû beaucoup plus courir à pied que la veille. “Il y a des endroits où c’était quasi impossible de passer sur le vélo alors qu'hier, ça passait. C’était pour moi plus dur aujourd’hui”.

Le voilà leader de la Coupe de France après les deux premières manches. Le coureur d'Alpecin-Fenix Development Team ignore s’il sera présent début novembre à Quelneuc (Morbihan) pour la suite de ce challenge. “Ça me ferait plaisir d’y être mais je suis employé par une équipe, je ne suis pas le patron. On va en discuter et on verra bien”. Dans le calendrier qu’il a proposé à sa formation, les deux courses bretonnes y sont notées. “J’attends maintenant le retour de mes dirigeants. Je trouve ça intéressant pour l’équipe d’avoir un coureur sur ces courses”, conclut-il.