Yaël Joalland garde de bons souvenirs de la Ronde de l’Isard (2.2U). L’an passé, il avait pris la 10e place du classement général final. Un résultat que le sociétaire du CC Etupes compte bien améliorer cette semaine lors de l’édition 2021. Vigilant ce mercredi lors de la première des cinq étapes, disputée entre Toulouse et Montauban, l’athlète de 21 ans reste dans le jeu pour le classement général avant les étapes de montagne. DirectVelo fait le point avec Yaël Joalland. 

DirectVelo : On te devine ambitieux pour cette Ronde de l’Isard !
Yaël Joalland : Je suis prêt pour le dernier objectif de la saison. J'adore la Ronde de l'Isard ! Ça fait trois ans que je viens et jusque-là, ça m'a toujours réussi.

Qu’espères-tu de cette nouvelle tentative ?
Je vise le podium au général et un bon résultat sur une étape. Je vais voir les portes qui s'ouvrent à moi. J'ai rarement fait des courses par étapes où j'ai pris de l'avance les deux premiers jours. Je vais essayer de prendre du temps si possible. Ça fait deux ans que c'est comme ça… Les premiers jours, une échappée part et va au bout. Clément Braz Afonso et moi serons les deux gars pour le général. J'espère que chacun aura sa carte à jouer sur une étape.

« JE PENSE QUE CE SERA CADENASSÉ »

Tu vas faire face à un sacré beau plateau jusqu’à dimanche !
Rivaliser avec des coureurs comme le vainqueur du Tour de l'Avenir (Tobias Johannessen, NDLR) sera difficile, mais le niveau sera moins élevé qu'au Tour de l'Avenir, c'est plus ouvert. L'an dernier, j'ai fait 10e mais j'ai eu pas mal de soucis et je pense que le Top 5 était à ma portée.  Ce sera un peu moins dur, il y a trois étapes moins difficiles. Si je suis 2e ou 3e à la dernière étape, je tenterai le tout pour le tout, mais je pense que ce sera cadenassé notamment avec une équipe comme Uno-X.

Comment as-tu préparé cet objectif ?
Cette année, en étant au CC Etupes et en vivant aux appartements du club, là-bas, je peux m’entraîner en moyenne montagne régulièrement. C'est un avantage. Je bosse les descentes et les montées. Pour me préparer, j'ai fait le Tour de Moselle et un bon Liège-Bastogne-Liège. J'ai progressé dans ce qui n'est pas mon domaine : sur le plat et les bosses courtes et raides. Ça va m'apporter quelque chose sur des profils qui ne sont pas forcément les miens. Le Tour de l'Avenir a eu un impact sur ma saison, également. J'ai pris beaucoup de force et j'espère que ça va porter ses fruits, mais il n'y a pas de raison que ce ne soit pas le cas.