Mondial - Espoirs Hommes : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Filippo Baroncini (Italie) a remporté en solitaire, ce vendredi, le Championnat du Monde Espoirs sur route. Après 161,1 kilomètres de course entre Anvers et Louvain, l'Italien a devancé l'Erythréen Biniam Girmay et le Néerlandais Olav Kooij.
Filippo Baroncini succède à son compatriote Samuele Battistella au palmarès (voir classement).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Olav KOOIJ

3e

« On veut aller le plus haut possible mais finalement c’est quelque chose de spécial que d’être sur un podium du Mondial. Les 60 premiers kilomètres étaient plutôt faciles et contrôlés après qu’une petite échappée soit sortie. Ensuite on est arrivé sur le circuit qui était assez technique et où les montées et descentes s’enchaînaient. C’était un circuit flandrien et j’aurais espéré qu’il soit plus décisif. Mais les montées et descentes et les virages en droite, gauche ont rendu la course difficile. C’était un parcours très sympa pour un Mondial.

Nous pouvions jouer plusieurs cartes au départ. On avait une équipe très forte avec des coureurs qui habituellement se montrent très présents comme notamment Marijn (van den Berg) et Mick (van Dijke). On ne s’est donc pas dit qu’il fallait que ça finisse au sprint. Chacun avait sa chance sur ce parcours. Dans le dernier tour on a décidé de prendre une initiative et de faire arriver la course au sprint. On espérait sprinter pour l’arc-en-ciel mais finalement on arrive pour la 2e place. Je ne suis qu’au début de ma carrière. J’espère évoluer et pouvoir saisir ma chance au sprint quand j’en aurai l’opportunité. Je me concentre sur moi et j’essaie de bien faire. »

Portrait de Mauro SCHMID

Échappé

« Je me sentais très bien aujourd'hui. Je suis venu ici dans le but de gagner. La première moitié de course n'a pas été idéale, j'ai été bloqué par quelques chutes, j'ai dû boucher des trous qui m'ont coûté des forces. Quand j'étais devant, je me suis rendu compte que mes jambes tournaient bien et que je devais essayer de garder mon rythme et d'attaquer. Ce n'était pas prévu de partir si tôt. Mais quand le trou était là, j'y suis allé à fond. Je n'ai jamais regardé derrière moi et j'espérais avoir un gars en plus à la fin. Si j'avais passé le sommet du Wijnpers avec 10-15 secondes d'avance, ça aurait pu suffire. Malheureusement, j'ai été repris, mais j'y ai cru.

La course était un chaos absolu. Un nombre extrêmement important de coureurs ne maîtrisent pas leur vélo. Il y a eu tellement de chutes. Ma première priorité était donc d'éviter d'en subir une. Quand les choses se corsent, la sélection naturelle se fait et ça devient moins dangereux. Ce sont les Championnats du Monde, ça se voit que tout le monde donne tout et prend des risques. Mais certains ont trop exagéré. Je suis content d'être resté sur le vélo et de ne pas être tombé. »

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