Alice Coutinho aurait voulu se tester

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Alice Coutinho l’avait annoncé il y a quelques semaines : pour son arrivée dans la Conti espagnole Sopela, elle comptait faire valoir ses qualités de grimpeuse (lire ici). En ce sens, le Tour féminin de l’Ardèche (2.1) semblait être la meilleure opportunité de cette fin de saison pour se faire plaisir et tenter des choses durant sept journées souvent très vallonnées. Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme souhaité pour la jeune femme de 21 ans. C’était un peu dur car je suis tombée dès la deuxième étape, lors de la fameuse grosse chute massive qui a neutralisé la course. Et par la suite, j’en ai ressenti les contre-coups tout le reste de la course. C’est tombé loin devant moi mais je n’ai pas pu éviter la chute car ça s’est empilé de partout. J’ai été touchée sur tout le côté droit, notamment au coude… J’ai pas mal de courbatures”, expliquait-elle pour DirectVelo au départ de la dernière étape, mardi dernier.

Dans ces conditions, difficile d’espérer faire un résultat. “Je me sentais bien sur les deux premières étapes, j’aurais bien aimé voir ce que j’aurais pu faire sans la chute mais c’est comme ça”. Pas de quoi perturber l’ancienne représentante de l’équipe Charente-Maritime puis du VC Morteau-Montbenoît pour autant. “L’équipe me laisse le temps de progresser à mon rythme. L’objectif, pour eux, c’était que je termine la course. Je n’ai pas trop de pression. Franchement, ça se passe bien”.

Ce rendez-vous ardéchois revêtait pourtant une importance certaine pour Alice Coutinho. “C’était le dernier gros objectif de l’année. Maintenant, je pense que je vais continuer jusqu’à mi-octobre, j’aimerais pouvoir faire deux/trois autres courses mais je n’y ai pas encore vraiment réfléchi. C’est la première fois que je faisais aussi long et il faut le temps de se remettre. J’étais déjà venue ici l’an dernier mais je n’avais pas pu terminer la course”. Toujours en école d’ingénieur en parallèle, elle a loupé la rentrée mais compte bien profiter de quelques journées moins intenses sur le vélo pour “rattraper les cours”.

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