Nina Kessler, un accrochage qui « coûte cher »

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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La déception est grande. Il faut dire que Nina Kessler s’est vraiment vue remporter la 6e étape du Tour féminin de l’Ardèche (2.1), ce lundi à Goudargues. “Je suis vraiment très déçue. J’attendais énormément de ce sprint… Je me savais parmi les plus rapides du groupe. Lorsqu’on est passé sur la ligne une première fois, j’ai tout calculé. J’ai repéré l’endroit auquel je devais lancer le sprint au tour suivant, pour l’arrivée. Dans les dix derniers kilomètres, il y a eu pas mal d’attaques car certaines filles ne voulaient pas que l’on arrive ensemble. J’ai réussi à bien contrôler la situation. Puis ça s’est donc joué au sprint, comme je l’espérais. J’ai pu lancer mon sprint là où je l’avais imaginé et souhaité”.

Puis la sociétaire du Team TIBCO-SVB, 33 ans, est passée tout près de la catastrophe. L’Italienne Laura Tomasi (Alé BTC Ljubljana) a voulu passer par un trou de souris, sur le côté gauche de la chaussée, mais s’est finalement retrouvée projetée au sol, manquant d’embarquer également la Néerlandaise au tapis. “Elle s’est littéralement agrippée à mon short et à mon cul”, se marre la 2e de l’étape après coup. “Au moins, je ne suis pas tombée mais je me suis retrouvée dans l’incapacité de pouvoir pédaler dans les 75 derniers mètres. Tout ça me coûte cher. J’allais vraiment vite et je pense que j’allais gagner”.

Difficile, donc, de relativiser pour Nina Kessler, finalement battue par Teniel Campbell (voir classement). “Bien sûr, je peux me féliciter de ne pas avoir pris une grosse gamelle. Mais il était déjà difficile de prendre l’échappée, puis de faire en sorte que ça arrive groupé dans cette échappée-là. Puis il fallait encore que je puisse lancer mon sprint comme je l’espérais, et que je me retrouve devant à 100 mètres de l’arrivée… Tout ça s’est passé à la perfection puis il y a eu cet incident malheureux. Je suis obligée d’avoir des regrets car je me suis vue gagner. Franchement, à un mètre de la ligne, j’étais encore devant… C’est dur. Mais bon, ça viendra !”.  

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