Ben Hermans : « Après toutes ces années, c’est amusant »

Crédit photo Julie DESANLIS / DirectVelo

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On peut avoir 35 ans et encore connaître des premières. Ce jeudi, sur le contre-la-montre du Tour Poitou-Charentes (2.1), Ben Hermans a décroché le premier succès de sa longue carrière dans cet exercice. "Je suis déjà passé près d'une victoire au chrono par le passé, mais je n'en avais jamais gagné", rappelle l'ancien double vice-Champion de Belgique du chrono. Maintenant, après toutes ces années, c'est amusant d'en gagner un !". Le coureur d’Israel Start-up Nation n’a eu qu’une petite seconde de marge sur son dauphin, le Britannique John Archibald (voir classement). 

Mais une seconde est bien suffisante pour faire son bonheur. "C’est une belle surprise de gagner, sourit celui qui pensait, au moment de son arrivée, que son temps ne lui permettrait pas de s’imposer. "On avait reconnu ce chrono uniquement via la vidéo, avec le team performance. Une seconde, ce n'est pas beaucoup mais c'est très bien quand même !". En effet, les coureurs n’ont pas eu l’opportunité de s’entrainer sur le parcours long de 23,5 kilomètres. Mais avec l’arrivée du matin à Loudun, le peloton a pu prendre quelques notes, néanmoins.

« PAS FACILE POUR SE MOTIVER SUR UN CHRONO »

Le parcours a ravi l’expérimenté athlète belge. "Ce n'était pas très technique et c'est tant mieux. On l'avait fait durant l'étape de ce matin, mais on ne pouvait pas le reconnaitre. Alors chaque virage était une surprise. C'est tout droit, c'est super beau. Le plus fort gagne forcément là-dessus". Et le plus fort, c’était Ben Hermans, qui a pu se racheter après un début de Tour Poitou-Charentes bien difficile. "Je me focalisais sur ce chrono car je ne visais plus rien au général à cause des chutes des autres jours. Dans ces conditions, ce n'est pas facile pour se motiver sur un chrono. Mais je voulais tester mes jambes".

Ses jambes sont donc toujours en parfait état de marche, pour lui qui s’est adjugé l’Arctic Race of Norway au début du mois d’août, avec une victoire d’étape en prime. "Je suis habitué à courir avec les grimpeurs, ici on me met dans un peloton avec tous les sprinteurs, ce n'est pas facile pour moi, plaisante-t-il. Mais je viens en préparation de Plouay". Puis Ben Hermans enchaînera avec des Classiques, lui qui est pourtant si à l’aise dans les courses par étapes. "Peut-être le Championnat d’Europe, la Wallonie, Francfort, et toutes les Classiques en Italie". L’Italie, qui lui a déjà réussi cette année, et qui pourrait mettre un beau point final à sa saison, du côté de la Lombardie.  

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