Mattia Viel espère convaincre Androni

Crédit photo Julie Desanlis / DirectVelo

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Mattia Viel est un habitué des échappées au Tour Poitou-Charentes (2.1). Déjà à l'attaque lors des éditions 2018 et 2019, l'Italien a remis le couvert, ce mardi, à l'occasion de la première étape de cette nouvelle édition. “On sait que c’est une course où il est difficile de piéger les sprinteurs mais on voulait essayer et on va encore essayer. Il y aura d’autres opportunités. Il y avait beaucoup de vent toute la journée, alors ce n'était vraiment pas facile. On a tous les trois fait une belle course. Je voulais animer la course car on n'allait pas se contenter d'attendre le sprint…”, assure le coureur d’Androni Giocattoli-Sidermec. Nul doute que l’athlète de 26 ans aurait imaginé rester plus longtemps aux avant-postes, mais son compère de fugue danois, Robin Skivild (Uno-X), en a décidé autrement en sortant seul, à 80 bornes de l’arrivée, à la faveur d’un GPM. “Je ne m'attendais pas à ça mais il était costaud”, lâche l'ancien coureur du Chambéry CF, avec un niveau de français impeccable. 

Mattia Viel est un attaquant dans l’âme. Alors, dès qu’il en a l’occasion, il fonce. “Depuis que je suis passé professionnel, je me suis toujours dit que pour se faire une place, il faut être un grand champion et gagner des courses ou alors, si on n'en est pas capable, se dévouer en tant que bon équipier. C'est ce que j'essaie de faire depuis des années, notamment en étant courageux, en allant à l'attaque pour mon équipe et nos sponsors”. Le Transalpin est en fin de contrat dans la ProTeam italienne. Alors, forcément, il commence à se poser des questions pour 2022. Mais il ose espérer que ses dirigeants lui proposeront prochainement une prolongation de contrat. “Je suis très bien chez Androni, j'espère pouvoir resigner mais si ce n'est pas le cas, j'espère que d'autres portes vont s'ouvrir”.

Alors, pour prouver toutes ses qualités, Mattia Viel compte bien décrocher un gros résultat avant la fin de l’année. “Je pense être un bon équipier, je fais mon travail. Mais c'est sûr que j'aimerais aussi avoir de bons résultats. On ne sait jamais, ça peut marcher via une échappée. Quand j'attaque, ce n'est pas juste pour dire d'être devant, c'est avec l'espoir de pouvoir faire un résultat. Il arrive que le peloton se trompe. C'est pour ça qu'aujourd'hui je comptais tout donner pour mes coéquipiers pour le sprint si je n'avais pas été dans l'échappée. Ça aurait été l'occasion de montrer encore que je peux être un soutien précieux. Mais je suis heureux, j'ai montré que je suis un attaquant”.

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