Tour de l'Avenir - Et. 5 : Les réactions

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Marijn van den Berg (Pays-Bas) a remporté au sprint, ce mercredi, la cinquième étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée entre Tomblaine (Meurthe-et-Moselle) et Bar-sur-Aube (Aube) sur une distance de 159,5 kilomètres. Il a devancé son coéquipier Mick Van Dijke et Luca Colnaghi (Italie).
Mick Van Dijke conserve son maillot jaune de leader (voir classements).
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.


Portrait de Mick VAN DIJKE

2e de l'étape - Maillot jaune

« On n'a jamais eu peur que l'échappée aille au bout. Tout était sous contrôle. Les Belges et les Britanniques sont venus nous prêter main forte. Les équipes qui étaient les favorites en cas de sprint ont pris leurs responsabilités. On savait qu'on pourrait boucher le trou, surtout qu'on a eu du vent de face toute la journée. Dans le final, ça allait très vite. Casper Van Uden a pris un très gros relais dans les deux derniers kilomètres. Il a emmené à la perfection. On voulait tenter de lancer le sprint pour moi mais j'ai perdu la roue de mes coéquipiers dans le dernier virage. J'ai dû boucher le trou et je suis remonté trop tard. Forcément, j'aurais aimé gagner mais le doublé qu'on signe avec Marijn, c'est incroyable. Ça en plus du maillot jaune, et sur la course la plus relevée dans la catégorie Espoirs, c'est fou. C'était la journée parfaite.

Demain (jeudi), ce sera probablement mon dernier jour en jaune. Je vais donner tout ce que j'ai mais notre leader pour le classement général, c'est Gijs Leemreize ».

Portrait de Luca COLNAGHI

3e de l'étape

« Il y a deux jours, j'ai subi une grosse chute. Je n'étais pas dans les meilleures conditions mais aujourd'hui (mercredi), les jambes étaient très bonnes. Et au fur et à mesure que les kilomètres passaient, les sensations étaient encore meilleures. C'était une bonne opportunité pour moi. Mes coéquipiers ont fait un gros boulot pour moi. Dans le final, ils se sont mis à la planche en tête de peloton, en particulier Marco Frigo. Il a produit un très gros effort à l'avant, jusqu'à cinq kilomètres de l'arrivée.

Les échappés ont failli aller au bout. Les deux coureurs (Sebastian Kolze Changizi et Aljaz Jarc, NDLR) étaient costauds mais on a réussi à les reprendre en toute fin d'étape. J'étais en bonne position au moment de passer le dernier virage. Le coureur devant moi était dans la roue des Néerlandais. J'ai essayé de faire un gros sprint, mais je n'ai pas réussi à remonter les Néerlandais et je termine 3e. Mais après cette grosse chute, c'est déjà un très bon résultat. J'avais à coeur de faire un bon résultat, non seulement pour moi, mais aussi pour mes coéquipiers qui avaient fait un super travail. Je pense que c'était ma dernière occasion de gagner une étape sur ce Tour de l'Avenir. Demain (jeudi), on va travailler pour nos leaders qui ont des ambitions au classement général. Je vais faire de mon mieux pour eux ».

Portrait de Lucas AVADANIAN

10e de l'étape

« Je ne peux qu'être content de faire un Top 10 sur le Tour de l'Avenir. Ce n'est pas anodin quand même. Ça montre que j'ai des capacités. Surtout sur un sprint comme ça où il y a des grosses formations qui font à chaque fois des gros trains. Étant tout seul, il faut essayer de se glisser un peu pour essayer de faire sa place. Je pense que j'avais vraiment de très bonnes jambes pendant toute la journée, même si c'était long. Il fallait attendre ensuite, je savais qu'au sprint je pouvais faire quelque chose. Je vire dans vers la 15e place et je viens faire dans les 10 premiers à l'arrivée. Peut-être que si je vire dans les cinq, je peux finir dans les cinq premiers avec les jambes que j'avais aujourd'hui (mercredi).

C'était une journée un peu ennuyeuse, mais on avait repéré un point dangereux et à ce moment-là, l'équipe était autour de moi. Ça s'est fait assez naturellement et ça c'était vraiment top pour une sélection qu'on partage avec des coureurs avec lesquels on ne roule pas ensemble le reste de l'année. On s'est fait confiance. Je savais que c'était l'étape qui me convenait le mieux. J'aurais préféré que ce soit un poil plus difficile. Je pense que ça aurait été encore mieux. Maintenant on va avoir des étapes qui seront plus dures pour moi. Mais vu que les jambes sont là, je vais m'amuser, essayer de prendre des échappés et aider les grimpeurs de l'équipe qui patientent depuis un moment. Ils vont vouloir démarrer leur Tour de l'Avenir ».

Portrait de Sebastian Kolze CHANGIZI

Echappé

« Le plan était que je prenne l'échappée, ce que j'ai réussi à faire. On a vite creusé et on savait que le peloton ne nous laisserait pas plus d'avance. Alors on a ralenti l'allure. On a essayé de surprendre le peloton à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée. Dans l'échappée, tout le monde a donné ce qu'il pouvait. Je savais que ça serait difficile d'aller au bout. On n'avait pas plus de deux minutes d'avance à environ 80 kilomètres de l'arrivée. Mais quand on est arrivé dans le dernier grimpeur avec encore près de deux minutes d'avance, j'ai commencé à y croire. On est parti à deux avec le Slovène (Aljaz Jarc). Nous étions les deux plus costauds de l'échappée. En haut du grimpeur, on n'avait plus qu'une minute d'avance. Je pensais encore que c'était faisable. On s'est bien entendu et on a bien roulé ensemble. On a discuté ensemble, on savait que maintenant, on devait tout donner si on voulait avoir une chance d'aller au bout. Mais ensuite, il y avait une longue descente et des grandes routes pendant les 15 derniers kilomètres. Malheureusement, on a été trop court. Je suis vraiment déçu d'avoir été repris dans le final. Il ne restait que 500 mètres.

C'était une journée difficile. La fatigue commence un peu à se faire ressentir après six jours de course. Malgré tout, les jambes sont bonnes. Maintenant, je suis prêt à me battre sur les quatre dernières. Si les jambes sont bonnes, peut-être que je tenterai encore de m'échapper. Il faut qu'on en parle avec l'équipe, parce qu'on a aussi deux coureurs qui visent un bon classement général ».

Portrait de Louis COQUERET

Echappé - Meilleur grimpeur

« Il fallait essayer de marquer des points pour garder le maillot, c'est chose faite. L'échappée a mis un peu de temps à se dessiner, c'était plus compliqué que les autres jours. Mais ça s'est fait après 20 bornes. J'étais content d'être devant, on a bien tourné. C'était dur parce qu'on avait vent dans la tête toute la journée. Au dernier GPM j'étais fatigué et je n'avais pas forcément intérêt à rester devant, donc j'ai relâché et fini plus tranquillement. Il y a beaucoup de points demain (jeudi). Au début, il y a des petits GPM, donc on verra ça au briefing. On ne sait pas encore, car on a perdu deux coureurs à cause de l'intoxication alimentaire. La journée est négative dans l'ensemble. On va essayer de bien repartir demain et bien finir ce Tour de l'Avenir.

Je n'avais pas imaginé ça, ça partait de chez moi. Le premier jour c'était déjà top de prendre l'échappée. On avait failli aller au bout en plus. Les deux dernières, j'y ai beaucoup moins cru. On s'est fait reprendre beaucoup plus tôt, puis là j'étais fatigué. C'est un beau Tour de l'Avenir pour le moment. Pour l'équipe on a fait de belles places au sprint avec Antoine Raugel donc c'est positif. On est une petite équipe par rapport aux autres, on n'a pas à rougir. On montre le maillot, on est là dans les arrivées, dans les échappées. Philéas (Hansart) était devant hier (mardi). Pour le moment, on fait un super Tour je pense ».

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