Dorian Godon : « La plus dure des manches de Coupe de France »

Crédit photo DirectVelo

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Dorian Godon et ses camarades d'AG2R Citroën s'attendaient à un début de Polynormande rapide. "Nous étions à peine 100 coureurs au départ, nous savions qu'il ne fallait pas compter ses efforts en début de course", commente-t-il pour DirectVelo. Mais les coureurs ont rendu la course encore plus difficile qu'il ne l'avait imaginé. "C'est la plus dure des manches de Coupe de France que j'ai faite. Dès le départ, c'était bim bam boum !".  Le leader au départ de la Coupe de France n'a pas raté le bon wagon. "On s'est retrouvé à deux avec Benoît, super fort. Nous étions les deux meilleures cartes de l'équipe pour être devant". Une dizaine de coureurs est partie après le point chaud d'Isigny-le-Buat, avec la crème de la crème du peloton. "Vu la qualité des coureurs, je savais que ça irait au bout mais 150 kilomètres d'échappée, c'est vraiment long".

L'échappée maintient pendant longtemps une avance entre 40" et une minute. "On a joué avec le peloton toute la journée, quand c'est revenu à 30", on a remis un coup de vis mais ça faisait vraiment mal. Quand ça revient à 30", souvent ça s'attaque derrière". De son côté, le coureur de 25 ans a vite senti que Benoît Cosnefroy serait la meilleure carte du tandem d'AG2R Citroën. "Je n'étais pas dans une super journée. J'ai vraiment souffert toute la course, je me suis accroché jusqu'au bout pour épauler Benoît le plus longtemps possible. L'avant dernier tour, j'étais lâché du groupe de six, je me suis refait un peu la cerise au dernier tour", précise celui qui termine juste derrière le trio de tête (voir classement).

La Polynormande était la course de reprise du double vainqueur de Paris-Camembert, avant de remettre ça dès mardi avec le Tour du Limousin. "Je suis content d'être à ce niveau-là. On verra comment j'ai récupéré pour le Limousin. Benoît est en grande forme. On va essayer de jouer plusieurs cartes. Je suis moins connu que Benoît, j'aurai peut-être plus de liberté. C'est une course offensive. Si je suis devant, l'équipe me fera confiance pour jouer une victoire d'étape. Même chose dans l'autre sens, si Benoît est devant".

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