Anthony Perez soigne son retour. Pour sa première compétition officielle post-Tour de France, le coureur de la formation Cofidis a pris place sur le podium de la Polynormande, ce dimanche (voir classement). “C’est une course comme je les aime. D’entrée sans calcul ! On s’est retrouvé devant avec un bon groupe. Je suis satisfait d’avoir été à l’avant de ma course de reprise. Les jambes ont parlé. On n’a jamais eu trop d’écart avec le peloton donc ça a été une course très difficile et très exigeante”, résumait-il auprès de DirectVelo, après sa descente du podium protocolaire. “C’était dur à gérer toute la journée. Il fallait appuyer sur les pédales pour ne pas que ça revienne derrière donc je n’ai pas calculé”. Et ce malgré la supériorité numérique de certaines équipes, dont AG2R Citroën, avec Dorian Godon en soutien de Benoît Cosnefroy.

Chez Cofidis, aucun leader spécifique n’avait été désigné lors du briefing. “On était cinq coureurs protégés, parce qu’on ne sait jamais qui sera devant sur une course comme celle-là”, explique le désormais trentenaire, un temps accompagné par son coéquipier Victor Lafay à l’avant de la course, avant que ce dernier ne soit distancé.

Tout au long de la course, les hommes forts de l’échappée ont parfaitement géré la situation, malgré un écart jamais particulièrement important vis-à-vis du peloton. “On a senti que l’échappée pouvait aller loin. On a bien discuté entre nous aussi, on essayait d’accélérer et ralentir selon si ça revenait derrière ou pas. C’était une gestion difficile mais quand tu es avec de grands coureurs, ça se passe bien”. En toute fin de course, Anthony Perez n’est ensuite pas parvenu à se montrer le plus rapide au sprint. “Je pense que Valentin Madouas a simplement été plus fort que moi sur la fin. J’ai senti que j’accusais le coup dans le dernier tour et lui, justement, a attaqué plusieurs fois. J’ai dû répondre... Évidemment au sprint, j’avais mes chances mais ça ne l’a pas fait. Ce n’est pas grave !”.