Arthur Kluckers : « Dans un bon jour, c'est possible »

Crédit photo Hugo Barthelemy

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Arthur Kluckers a bien lancé son Tour de l’Avenir ce vendredi. Le Luxembourgeois a fini “satisfait” son prologue, grâce à une place dans le Top 15 (voir classement). Je pense que c'est un bon début, apprécie-t-il au micro de DirectVelo. J'ai un tout petit peu de regret sur la montée du circuit, elle était un petit peu trop longue. Mais je suis content de mon chrono. Je pense que la forme est là. La préparation a été faite. Maintenant, il faut voir ce que les prochaines étapes vont donner”.

Avant ce Tour de l’Avenir, il a beaucoup travaillé sur le vélo de contre-la-montre pour ce rendez-vous et les suivants, dont le Championnat d’Europe de la spécialité qui aura lieu en septembre en Italie. Pour mettre toutes les chances de son côté, l’Espoir 3 a passé trois semaines en altitude, à Tignes (Savoie). “Dans la foulée, j'ai fait le Tour Alsace. Puis j'ai récupéré un peu et me voilà prêt pour la course”. S’il dit prendre la course jour après jour, il reconnaît avoir des envies d'un succès d’étape dans un coin de la tête. “Je pense que j'ai certainement ma place en montagne pour faire quelque chose, estime-t-il. Peut-être pas avec les quatre ou cinq meilleurs grimpeurs, mais tout ce qu'il y a après, je pense que c'est possible. C'est sûr que ce n'est pas facile, mais dans un bon jour, c'est possible".

OBJECTIF : CONFIRMER

Son principal fait d’armes cette année est sa 4e place au général de la Course de la Paix Espoirs, en juin dernier. “Le début de saison était compliqué avec les chutes. Mais jusqu'à maintenant, c'est une bonne saison. J'espère pouvoir confirmer sur le Tour de l'Avenir”. Arthur Kluckers fait figure d’homme fort au sein du collectif luxembourgeois. “Tout le monde aura sa chance dans l'équipe, mais en montagne, l'équipe m'aidera certainement, même si on n'a pas vraiment de leader désigné. Sur une course Espoirs, chacun doit pouvoir avoir sa chance pour se montrer. On va rouler de manière collective et on va voir ce que ça va donner”.

L'habituel coureur de la Continentale Leopard connaît l'importance de ce rendez-vous. “C'est la plus grosse course de l'année, la course pour laquelle on se prépare. C'est un événement. L'année dernière, j'étais vraiment en forme mais elle a été annulée deux semaines avant. Je suis content d'être ici maintenant”. Surtout après une bonne entrée en matière.

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