Copponi - Le Net : « Les automatismes sont venus naturellement »

Crédit photo DirectVelo

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Clara Copponi va devoir attendre vendredi pour débuter son tournoi olympique. Ce 6 août, elle disputera la course pour le premier titre olympique de l'Américaine chez les Femmes. Six comme le nombre de filles de l'équipe de France engagées dans les épreuves d'endurance : la poursuite par équipes, l'Américaine et l'Omnium, le dernier jour. La sélection de Coralie Demay sur le second quota de la vitesse permet à la représentante de la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope de réserver ses forces pour les deux dernières épreuves. "C'est un confort d'être à cinq en poursuite, apprécie Samuel Monnerais, l'entraîneur des poursuiteuses. On n'est jamais à l'abri de petits bobos. Cela permet de ne pas solliciter Clara et lui enlever de la pression physique et nerveuse. C'est plus confortable pour elle".

Dans la préparation aussi, être six, c'est plus pratique et efficace. Marie Le Net, le binôme de la Provençale pour l'Américaine, y voit des avantages pour tout le monde. "Nous pouvons plus travailler l'Américaine en stage pendant que les quatre autres travaillent la poursuite par équipes". La principale intéressée voit aussi des avantages de se réserver pour les deux courses en peloton. "Je peux me concentrer sur les deux épreuves où on a des chances de médailles", dit-elle à DirectVelo.

« LE MANQUE DE COURSE EST LE PLUS PÉNALISANT À L'AMÉRICAINE »

La paire française vice-Championne du Monde en titre a aussi travaillé sur le terrain, sur le ciment de la piste de Fiorenzuola où elles ont participé aux Six Jours début juillet. "Ça nous a bien servi pour travailler la technique, sur une piste totalement différente de celle d'Izu. La première soirée, nous avons eu du mal à nous trouver, la deuxième nous étions déjà bien calées et le troisième soir c'était encore mieux. C'étaient trois jours enrichissants", apprécie Clara Copponi. Marie Le Net confirme l'impression de sa coéquipière. "Je retiens beaucoup de bonnes choses de l'Italie. Ce qu'on a travaillé en théorie, sur les vidéos, s'est bien traduit sur le terrain. Les automatismes sont venus naturellement, c'est prometteur".

Ce passage par la compétition était obligatoire pour les deux médaillées d'argent de Berlin en 2020. "Le manque de course est le plus pénalisant à l'Américaine car il y a la technique. On a fait des simulations mais si on ne le travaille pas, le jour de la course on est à la ramasse", insiste Clara Copponi. Le manque de confrontations internationales dans les 18 derniers mois trouble les repères. "Les Australiennes, les Américaines et les Néo-Zélandaises ne sont pas venues en Europe, on ne sait pas où elles en sont", rappelle Marie Le Net. Mais Clara Copponi ne cache pas ses ambitions. "Avec Marie, on y va pour une médaille en Madison, on a prouvé au Championnat du monde que c'était faisable. Pour l'Omnium (dimanche, NDLR), je me prépare vraiment bien depuis quelques mois, il peut tout se passer aux Jeux mais un Top 7 ce serait bien".



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