Paul Penhoët : « Je ne savais pas que j’avais gagné »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Première sélection en Espoirs et première victoire. Paul Penhoët s’est imposé ce mardi au sprint sur la troisième et dernière étape de l’Etoile d’Or, manche française de la Coupe des Nations. “Je n’aurai pas de photos où je lève les mains mais c’est cool de gagner sur une Coupe des Nations. J’ai lancé le vélo, et sur la ligne, je ne savais pas que j’avais gagné”, sourit l’habituel coureur de la Conti Groupama-FDJ qui s’est imposé d’un rien au sprint massif, devant le Belge Vito Braet et le Slovène Matevz Govekar (voir classement).

Pour ses débuts en équipe de France Espoirs, le Francilien espérait repartir avec une étape mais il n’était pas sûr de ses sensations après un mois sans course (lire ici). Avant de jouer la victoire à Montmorillon (Vienne) après 181 kilomètres, il a d’abord fallu digérer la longue première journée où il avait pris la 5e place l'après-midi. “Nous sommes rentrés tard à l’hôtel. En début d'étape, j’avais encore les pattes lourdes de la veille. Mais je me suis bien concentré pour le final”.

UN PALIER DE PASSÉ

Dans les derniers kilomètres, il n’y avait plus vraiment d’équipe pour tirer le peloton. “On était bien organisé mais dans une grande ligne droite, c’était vraiment large et tout le monde revenait dans la boule. J’ai perdu plusieurs fois les roues des mecs. Je n’étais dans aucun train à deux bornes de l’arrivée. En fait, tout le monde était désorganisé”. Au niveau de la flamme rouge, le vainqueur du Tour d’Eure-et-Loir (2.2) a profité d’un talus pour faire un premier effort afin de se replacer. “Je suis bien remonté même si j’étais encore loin dans le dernier virage”.

Ce qui n’a donc pas empêché le sprinteur de 19 ans de finir vainqueur de l’étape. “Je ne pensais pas avoir encore du jus pour le sprint mais je me suis levé, et j’étais encore bien. Avec les courses de plus de 200 kilomètres que j’ai faites en début de saison, j'ai pris un peu de caisse. Pouvoir sprinter après 180 kilomètres, ça montre que j’ai passé un palier”. L’Espoir 2 peut désormais lorgner sereinement vers son prochain rendez-vous, le Grand Prix de Pérenchies (1.2) prévu ce dimanche puis sur le Championnat de France Espoirs. Deux belles occasions d’enrichir un palmarès qui s'allonge au fil de la saison.

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