Guillaume Martin : « C’est forcément décevant »

Crédit photo Zoé SOULLARD / DirectVelo

Crédit photo Zoé SOULLARD / DirectVelo

Guillaume Martin faisait sans nul doute partie des plus forts, ce samedi, à l’occasion du Championnat de France Élites d’Épinal, dans les Vosges. Souvent à contre-temps mais capable de boucher les trous grâce à sa force physique et sa grande condition, le leader de la Cofidis n’a jamais pu rentrer sur les coureurs échappés, lesquels se sont joués la victoire dans le dernier tour (voir classement). Finalement 8e sur la ligne, le Normand est revenu sur sa course auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Le groupe des favoris n’est jamais parvenu à rentrer sur l’échappée…
Guillaume Martin : On arrive quand même assez loin de Rémi Cavagna donc il n’y a pas trop de regrets. Enfin, le regret, c’est qu’il y ait près de quatre minutes de retard au moment où l’on a mis en route. À ce moment-là, c’était compliqué d’espérer revenir sur les premiers, même si j’avais de très bonnes sensations. Je n’ai pas ménagé mes efforts, c’est moi qui ai relancé la course. À chaque fois, j’étais présent dans les bons coups. C’est encourageant suite à un Dauphiné difficile sur la fin. Mais on ne peut pas se satisfaire de deux places dans le Top 10 pour l’équipe. L’objectif était le titre et on ne l’a pas. C’est forcément décevant.

« ON AURAIT PU ÊTRE MEILLEURS SUR LA COMMUNICATION »

Que t’a-t-il manqué ?
On a fait une bonne course d’équipe même si sans oreillettes, c’est toujours difficile de communiquer et  de savoir qui est bien ou non, et donc ce qu’il faut faire. Mais c’est comme ça. On aurait pu être meilleurs sur la communication.

As-tu été surpris par le scénario ?
On sait que tous les deux-trois ans, l’échappée du matin va au bout. Là, ça a bataillé un bon moment pour que la bonne sorte, ce qui signifiait que des costauds étaient devant. Donc le scénario ne me surprend pas totalement. On sait le coureur de valeur qu’est Rémi Cavagna. Je ne suis qu’à moitié surpris, surtout quand j’ai vu, en milieu de course, que personne ne prenait la course en main. Je me suis dit qu’on allait tous s’enterrer.

« SI JE N’AVAIS PAS ATTAQUÉ... »

Qu’espérais-tu au moment de relancer une nouvelle fois la course avec Benoît Cosnefroy et Valentin Madouas ?
Franchement, sans oreillettes, je n’avais aucune info sur la course. J’espérais revenir le plus devant possible. Un podium était encore jouable dans le final à peu de choses près puisqu’on est revenu pas loin du groupe qui s’est joué la deuxième place. Si je n’avais pas attaqué, on serait rentré à la maison tranquillement sans qu’il ne se passe rien.

Tu as répondu aux attaques des plus costauds…
J’étais l’un des plus forts de la course, je pense, malgré le marquage. J’ai enchaîné les efforts sur plusieurs tours. Il n’y a pas de souci sur la condition physique, c’est rassurant. 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Guillaume MARTIN