Orluis AULAR

Caja Rural-Seguros RGA

2e de l'étape

« C’est une fin d’étape qui nous convenait très bien, à David (Gonzalez) comme à moi-même. On a vraiment fait l’effort de se placer au mieux dans le dernier kilomètre. J’ai réussi à prendre les bonnes roues dans le final, en ne restant jamais loin d’Arnaud Démare, qui était l’homme clé de cette étape. Franchement, faire 2 et 5 derrière un gars comme Démare, c’est vraiment pas mal. Je suis satisfait de ce résultat. Stratégiquement, nous n’avons pas voulu sacrifier l’un de nous deux pour l’autre. David et moi avons donc fait notre sprint chacun de notre côté.

J’ai déjà fait 2e d’une étape de la Ruta del Sol (le Tour d’Andalousie). Je réalise une bonne saison mais il me manque la victoire jusqu’à présent. Mais je suis content de ma condition. L’équipe vient de décrocher sa première victoire de la saison aujourd’hui (vendredi) au Tour de Slovénie. Je viens de l’apprendre, c’est super (Jon Aberasturi s’est imposé sur la 3e étape du Tour de Slovénie, NDLR). On a failli faire le doublé (rires).

Pour les deux prochaines journées, on va surtout chercher à jouer une victoire d’étape. On a plusieurs cartes à jouer avec Jhojan (Garcia), Jokin (Murguialday) ou Julen (Amezqueta). On a un bon groupe avec des coureurs en forme, grâce aux jours de course accumulés récemment, sur la Ruta del Sol en particulier. On va se battre ».

O. AULAR

Gregor MÜHLBERGER

Movistar Team

11e de l'étape

« Le but était de ne pas perdre du temps avec Antonio (Pedrero). J’ai essayé d’amener Luis (Mas) dans le final. Mais dans le virage à gauche, à 400-500 mètres de l’arrivée, nous avons été proches de chuter. Il a perdu un peu de vitesse et ensuite, c’était dur pour réaccélérer. C’était un peu nerveux sur la fin vu que le peloton est allé à un rythme tranquille toute la journée. Mais c’était une bonne journée.
Je pense qu’Antonio (Pedrero) est plutôt en bonne forme pour viser le classement général après le Tour d’Italie. Au cas où ça se passe mal pour lui, nous viserons la dernière étape ».

G. MÜHLBERGER

Angel MADRAZO RUIZ

Burgos-BH

Echappé - notre photo

« Je suis fatigué mais l’objectif était de partir en échappée. Le truc c’est que c’était une journée très difficile. On n’était que deux : Adne Van Engelen et moi. On a pris énormément de relais et on a eu beaucoup d’avance à un moment (jusqu'à 8'50’’, NDLR). Après c’est redescendu à 2’30’’. Avec cet écart, c’était bien mais on ne pouvait pas faire grand-chose de plus. La course s’est un peu animée avec l’arrivée des trois autres coureurs (Samuel Leroux, Valentin Retailleau et Morne Van Niekerk, NDLR). Quand ils nous ont rejoints, j’ai cru qu’on pouvait tenir et aller jusqu’à l’arrivée ensemble. Je savais que si on arrivait au sprint, les autres étaient rapides.

Dans le dernier raidillon, j’ai imposé mon rythme. Ça n'a pas suffi pour aller jusqu’au bout. J’ai attaqué à moins de dix kilomètres de l’arrivée et je me suis fait reprendre à trois... J’ai compris que je n’allais pas gagner quand j’ai entendu le bruit des roues revenir sur moi. Je me suis dit « ça y est, les éléphants sont là » ! (rires)

C’est la première fois que l’équipe Burgos-BH court ici donc c’est important. Pour moi, c’est une course que j’avais déjà faite il y a quelques années (avec Delko, NDLR). J’aime courir en France. Les coureurs qui partent en échappée vont toujours de l’avant et l’entente est bonne. Quand il y a une échappée ici c’est toujours important. Ce qu’il fallait, c’était se montrer. Je savais que j’avais de bonnes jambes mais aujourd’hui c’était un jour compliqué pour gagner.

Notre objectif principal c’est le Tour de Burgos et la Vuelta bien sûr. Ce sont des courses à la maison, on doit s’y impliquer à 100%. On a aussi le Championnat national la semaine prochaine et c’est important aussi, on voudra y être en forme ».

A. MADRAZO RUIZ

Valentin RETAILLEAU

France

Echappé

« Hier (jeudi), j'ai passé une très mauvaise journée. Avec la chaleur, je n'étais vraiment pas bien. Aujourd'hui (vendredi), j'avais à coeur de me montrer un peu plus et surtout de m'amuser. Ce matin au départ, on était tous un peu missionné pour aller devant. Après ma journée d'hier, je me suis dit que c'était le moment. Donc j'y suis allé. Je suis parti en contre (avec Samuel Leroux et Morne Van Niekerk, NDLR).

Je me suis retrouvé dans l'échappée au bout d'une centaine de kilomètres. Je me suis fait plaisir dans les derniers kilomètres. Cinq bornes avant qu'on se fasse reprendre, j'étais déjà un peu à bloc. Le coureur de Burgos-BH (Angel Madrazo) est sorti dans une jolie bosse. Il était très fort. A ce moment-là, ce n'était pas possible de le suivre. En plus, le peloton n'était vraiment pas loin de nous. Il ne devait être qu'à dix secondes. Je n'avais pas les jambes, donc je me suis laissé reculer et j'ai fini dans le peloton. Je savais qu'on n'irait pas au bout. C'était sûr. Les jambes sont revenues, par rapport à hier, donc je suis content. Je pense que je vais pouvoir m'accrocher.

Demain (samedi), il y a une grosse étape qui arrive. Je sais que ça ira encore mieux. L'objectif sera surtout de suivre, parce que l'étape est très dure et ne me correspond pas forcément. On va s'accrocher. La dernière étape est aussi très dure mais un peu plus ouverte. Je vais continuer de m'amuser et de découvrir un petit peu le milieu professionnel. Pour le moment, je m'amuse beaucoup. Je prends beaucoup de plaisir. Il y a beaucoup de monde au bord de la route. C'est sympa. Quand on se retrouve dans un peloton avec des coureurs de grosses équipes comme Ineos, ça fait bizarre. Mais c'est surtout beaucoup de plaisir. S'amuser à l'avant comme aujourd'hui, ça fait encore plus envie. C'est encore plus satisfaisant. C'est une motivation supplémentaire ».

V. RETAILLEAU