La Route d’Occitanie va faire du bien à Lilian Calmejane. Pendant quatre jours, il va accumuler les kilomètres en compétition après avoir été absent tout le printemps, en raison d’une fracture du cinquième métatarsien du pied droit à la suite d’un accident domestique. “Ça va servir de rampe de lancement. Ce sont quatre jours intenses, donc il va y avoir du travail d'effectué, apprécie-t-il au micro de DirectVelo. C’est une course de reprise après une longue immobilisation, sans beaucoup d'entraînement, donc c'est un peu dur. Surtout qu'il y a un bon niveau et que ça roule bien. Il ne m'en manquait pas beaucoup pour basculer avec les meilleurs sur la première étape”.

Mais pas d'inquiétude pour le Tarnais d’AG2R Citroën Team. L’essentiel était de reprendre en juin. “Je serai trop court pour faire le Tour de France et comme il n'y aura pas d'autre course, il va y avoir encore un mois d'entraînement, rapporte-t-il. C'était donc important de retrouver l'équipe et la compétition le plus tôt possible”. Point positif, ce jeudi, il était déjà mieux que 48 heures plus tôt à l’occasion de sa reprise, au Mont Ventoux Dénivelé Challenge. “Les jambes ont l'air de bien récupérer. La forme va aller crescendo, je ne me fais pas de soucis. Je suis content d'être là”.

« J’AURAI L’EMBARRAS DU CHOIX »

Lilian Calmejane aura du travail ces prochains jours alors que le maillot de leader est sur les épaules de son coéquipier Andrea Vendrame, lauréat ce jeudi de la première étape (voir classements). “Ce vendredi, on devrait plutôt avoir un sprint, pense-t-il. Arnaud Démare n'a pas pu sprinter aujourd'hui (jeudi), donc il va sûrement viser cette deuxième étape”. Deux options s'offriront à l'Albigeois samedi sur l’étape-reine : accompagner le plus longtemps possible les grimpeurs d’AG2R Citroën ou alors prendre l’échappée matinale. “Il y aura beaucoup de travail à faire parce que l'équipe est en forme. J'aurai l'embarras du choix, mais il y aura du travail à faire, ça s'est sûr”.

Et la suite ? Il continuera de se préparer pour “être au top” à partir de fin juillet, au moment où les courses vont commencer à s’enchaîner. “Pourquoi ne pas aussi participer au Tour d'Espagne ? Sinon, il y aura quand même beaucoup d'autres courses par étapes. J'aurai à cœur de faire un bel été et d'aller jusqu'au mois d'octobre avec de bonnes jambes. Il y a beaucoup de courses qui me correspondent en fin de saison”. Et il espère bien que la fraîcheur accumulée ces derniers mois lui permette de retrouver son meilleur niveau. Réponse cet été.