Steve Chainel : « Être collectifs toute l'année »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Steve Chainel était sur ses terres pendant le Tour de la Mirabelle. "On voulait bien faire parce qu'on était chez nous. Dans quatre mois, on y sera déjà, ça va arriver super vite !", prévient-il en référence à la future saison dans les sous-bois. "C'était important de bien figurer pour notre sponsor et pour tout l'encadrement. Mais nous étions aussi là pour préparer l'hiver", annonce-t-il à DirectVelo.

C'est même tout le Cross Team Legendre qui connaissait bien le parcours de la course 2.2. "Nous avons l'habitude de faire nos tests dans le col de la Croix des Moinats", emprunté dans la 2e étape. La veille, Antoine Huby a signé un Top 10 à Lesménils. "Antoine, c'est le pur grimpeur mais il n'a pas conscience de ses qualités, décrit l'ancien Champion de France de cyclo-cross. C'est un garçon qui réfléchit beaucoup quand il est un peu seul, il ne sait pas trop faire".

LES BELGES « TRÈS COLLECTIFS L'ÉTÉ ET TRÈS INDIVIDUELS L'HIVER »

Les cyclocrossmen disputaient cette course par étapes pour accumuler les jours de compétition, en équipe. "On n'a pas eu beaucoup l'occasion de courir ensemble, note Steve Chainel. Tout le monde a fait une bonne coupure après la saison de cyclo-cross. Nous sommes en phase de travail, personne n'est à 100%. Nous sommes là pour faire du volume, préparer l'hiver. On se met la pression tous les dimanches pendant 25 week-ends durant l'hiver, donc on ne va pas se mettre la pression ici".

Avec cette préparation sur route en mai-juin, le Cross Team Legendre reprend une méthode approuvée par les Telenet et les Alpecin-Fenix. "On n'invente rien, on essaie juste de regarder ce qui a marché par le passé. Ce qui marche aujourd'hui ce sont les Belges et les Hollandais. Alors pourquoi ne pas les copier ? En le faisant à notre sauce parce qu'on est français, le territoire est plus vaste, et qu'on n'a pas les mêmes moyens. C'est important de construire un programme de route qui soit cohérent pour des gamins qui ont 18 ans". Mais le Vosgien tient à maintenir une différence par rapport aux armadas belges. "Contrairement à la Belgique où ils sont très collectifs l'été et très individuels l'hiver, nous voulons être collectifs toute l'année. Nous avons un camping-car pour tout le monde pour être tous ensemble alors qu'en Belgique, ils ont un camping-car par coureur".

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