Glen Van Nuffelen a mis le chauffage à fond

Crédit photo Asfra Racing Team

Crédit photo Asfra Racing Team

Glen Van Nuffelen - à gauche sur la photo - en a pris l'habitude. Chaque année, il se rend au Tour d'Albanie. Cette saison, l'épreuve ne figurait pas au calendrier UCI. Ce qui n'a pas refroidi la formation Asfra Racing Team. À raison puisque l'équipe de Luc Assez a ramené deux étapes et le coureur de 24 ans a terminé deuxième du classement général, à dix secondes du vainqueur final, le Serbe Dusan Veselinovic. Avant l'entame de ce Tour, l'Albanie traversait une vague de chaleur, avec des températures atteignant les 40 degrés. Tout un contraste avec le mois de mai pluvieux en Belgique. Du coup, pour se préparer, tous les moyens sont bons. "J'ai mis le chauffage à 30 degrés à l'entrainement sur le home-trainer, avoue-t-il à DirectVelo. Heureusement pour moi, j'utilise des panneaux solaires avec compteur inversé". De quoi éviter une note de gaz et d'électricité trop élevée à la fin du mois.

DIX SECONDES, PEU ET BEAUCOUP À LA FOIS

Malgré cette préparation à la fournaise albanaise, l'ancien sociétaire d'Home Solutions-Anmapa a souffert le premier jour. "À 30 kilomètres de l'arrivée, j'étais devant avec trois autres coureurs. Dans la dernière bosse, j'ai lâché prise. J'avais trop chaud. Je suis resté avec Dusan Veselinovic à trois minutes. L'ennui, c'est qu'il a pris quatre secondes de bonification en terminant 3e". Le lendemain, c'est son coéquipier Marko Stankovic qui s'impose. "Le début de la journée a été perturbée par l'attaque du 3e du général. Nous n'avions personne devant. Il a fallu travailler pour réduire l'écart. Finalement, ça a bien tourné puisque Marko Stankovic a gagné l'étape. Le problème, c'est que Dusan Veselinovic finit 2e et prend 6 secondes. Du coup, ça me met à 10 secondes au général". Durant les trois jours restants, le 24e du Grand Prix Vermarc a essayé de dépasser son adversaire mais sans succès. "Évidemment, on ne me laissait pas partir. Les Serbes me marquaient de près. Ils étaient premiers, troisièmes et quatrièmes du général. Le petit regret, c'est lors de la quatrième étape où je manque le sprint pour la deuxième place à cause d'une chute devant moi dans le dernier kilomètre. J'aurais peut-être pu reprendre des secondes de bonification. Maintenant, rien ne me dit que j'aurais gagné le sprint. Le dernier jour, j'ai essayé d'attaquer mais je n'avais pas les jambes du début du Tour d'Albanie. C'est mon coéquipier Adam Kus qui a remporté l'étape".

FUTUR SPÉCIALISTE DES COURSES BALKANIQUES ?

S'il n'a pas réussi à gagner le Tour d'Albanie, Glen Van Nuffelen en tire quand même un bon bilan. "C'est mon meilleur résultat en trois participations. Cette année, ce n'était pas une Classe 2, mais je n'ai pas senti une grosse différence de niveau. Le gros changement, c'est la façon de contrôler la course. En 2019, la formation Neri Sottoli (devenue Vini Zabù, NDLR) avait tout cadenassé. Ici, c'était plus ouvert. Et il faut le dire, je suis plus fort qu'en 2018 et en 2019".

Si la suite du programme n'est pas encore définie à 100%, il y aura quand même des beaux rendez-vous à son agenda dans les prochains mois. "Nous sommes invités au Tour de Serbie et au Tour de Macédoine. Je vais devenir un spécialiste des courses balkaniques", plaisante-t-il avant de reprendre son sérieux : "En Belgique, il y aura l'Arden Challenge et les manches de la Coupe de Belgique Elites sans Contrat et Espoirs".

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