Niccolo BONIFAZIO

TotalEnergies

2e de l'étape

« Ici, c’est ma reprise après deux mois à la maison. Hier, c’était une arrivée un peu trop difficile pour moi. Cette 2e étape était plus dure, il y a eu beaucoup de dénivelé au milieu de l’étape. J’ai beaucoup travaillé pour ce genre de profils. Sur le sprint, j’ai essayé d’anticiper le démarrage d’(Arnaud) Démare mais dans les cinquante derniers mètres, j’avais très mal aux jambes. C’est un grand champion qui a déjà gagné de grandes courses. Félicitations à lui.

Mathieu (Burgaudeau) a tenté sa chance car c’était le coureur de l’équipe qui avait carte blanche sur cette étape. Tous les autres coureurs de l’équipe étaient là pour m’entourer en cas d’arrivée au sprint. Demain (samedi) sera un autre jour, j’essaierai encore. »

N. BONIFAZIO

Philipp WALSLEBEN

Alpecin-Deceuninck

Leader des Boucles de la Mayenne

« C'était vraiment l'étape la plus dure de la semaine. C'était même peut-être l'étape la plus dure de mes onze participations ici ! Je connaissais toutes les montées, mais je ne pensais jamais pouvoir gagner. Il y a eu beaucoup d'attaques aujourd'hui (vendredi). Même le dernier tour était vraiment dur car l'échappée avait un gros avantage. Il a fallu rouler très fort. J'ai souffert, surtout après ma journée d'hier.

Nous avons roulé et les autres équipes attaquaient. C'était nerveux. J'ai essayé de contrôler un peu, j'avais aussi un peu à bosser durant l'étape.

C'est dur de dire si je vais pouvoir résister à Arnaud Démare au classement général. Il faut qu'il gagne deux fois ou qu'il finisse une fois 2e et qu'il s'impose l'autre fois. Ça peut le faire, mais tout peut se passer. Ce sera vraiment dur pour moi de glaner encore quelques secondes. J'ai tout donné sur la première étape. Nous devons rouler derrière les échappés mais dans le final, il faut un peu laisser faire. »

P. WALSLEBEN

Francisco GALVAN

Equipo Kern Pharma

Echappé

« On voulait aller dans l'échappée et essayer d’être devant, d'avoir un coup d'avance, pour l'enchaînement des montées situées en milieu d'étape. Le plan était d'anticiper. Parmi les différents plans envisagés, on s’était dit qu’il serait possible qu’un groupe revienne sur nous après les montées et j’aurais alors pu servir d’appui pour d’autres coureurs de l’équipe. Mais finalement, (Benoît) Cosnefroy est revenu sur nous et ça a relancé l’échappée. Dans le final, on est ressorti à trois avec les deux coureurs d’AG2R mais je n’en pouvais plus.

Pendant quelques minutes, je n’ai plus collaboré car ils étaient deux et que ça devenait trop compliqué, puis j’ai repris des relais en espérant qu’on puisse aller jusqu’au bout car c’était jouable. Puis j’ai perdu la roue dans une courbe, j’ai tenté de rentrer puis j’ai perdu encore quelques mètres… Et c’était fini. Je suis très fatigué après cette grosse étape. »

F. GALVAN