Stuart Balfour ne voulait pas de sprint

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Pour sa première victoire avec sa nouvelle équipe, pour sa première course en Suisse, Stuart Balfour a mis la manière. Le sociétaire de Swiss Racing Academy enlève le Grand Prix L'Echappée au bout d'un solo de 25 kilomètres (voir le classement). "C'est parfait de gagner. L'équipe a été parfaite toute la course avec au moins un ou deux coureurs dans chaque attaque. Nous étions douze au départ, il fallait gagner", analyse-t-il après l'arrivée auprès de DirectVelo.

« IL AVAIT L'AIR PAS MAL SUR LE PLAT »

Pour placer sa première attaque, en compagnie de Loris Trastour, le Britannique a observé la course. "On est sorti tous les deux, juste avant de prendre le vent de face. J'avais remarqué qu'à cet endroit, le peloton se posait à chaque tour. Je me suis dit que si on prenait une belle avance avant le pied de la bosse, je pouvais faire quelque chose". La première partie du plan réussit puisque le peloton laisse deux minutes au tandem de tête.

Mais pour gagner, le vainqueur du contre-la-montre du Tour du Pays de Montbéliard ne voit qu'une issue : partir seul. "Je ne le connaissais pas trop mais il avait l'air pas mal sur le plat. J'avais plus confiance en moi sur un effort long que dans ma pointe de vitesse, explique-t-il. Au pied de la longue bosse, je savais que c'était là que je devais sortir. Quand je lui ai pris dix mètres, je me suis mis pleine balle. C'était un peu long mais je me suis mis à bloc jusqu'à l'arrivée en gérant mon effort".

« UN COUREUR POUR CHAQUE SITUATION »

Dans les derniers kilomètres, le coureur de 23 ans bénéficie du vent dans le dos. "J'ai tout mis et si j'étais repris, je savais que j'avais des coureurs de l'équipe derrière. Chez nous, il y a toujours un coureur pour chaque situation".

Le Grand Prix L'Echappée était la première course Elite de la saison suisse. Après son début de saison au milieu des pros, Stuart Balfour a senti la différence. "Sur des courses comme Cholet ou la Roue Tourangelle, j'ai pris de la force. Alors quand tu descends en Elite, tu te sens mieux". En revanche, son calendrier va désormais s'alléger. "J'ai quelques semaines sans courses. Il faut s'adapter. Avec mon entraîneur, je vais voir pour remettre en route pour mai". L'Ecossais ne veut pas perdre le bénéfice du travail accompli depuis le début de saison.

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