Fabio Do Rego a faim, faim de victoires. Le coureur du Team Nantes Atlantique a connu un dernier week-end prolifique mais la victoire n’a pas été au bout. Au moment où il a quitté Lesneven (Finistère), la déception primait. Il a appris sa 3e place au général… sur le chemin du retour. “En franchissant la ligne, j’étais déçu d’avoir été repris si près du but. J’avais fait une bonne course mais il me manquait un peu de force pour aller jusqu’au bout. Je cherchais une victoire d’étape plus qu’une place au général”, confie-t-il à DirectVelo. Pour autant, le Francilien de 25 ans se montre satisfait de sa performance en Bretagne. “Je me contente de ça. Ce n’est pas trop mal. On a fait une bonne course. J’ai tout donné pour gagner et ça n’a pas marché.... Ça marchera une prochaine fois”.

Son week-end de Pâques s’est prolongé le lundi à Couëron (Loire-Atlantique). “Il ne me restait pas beaucoup de cartouches. J’ai fait avec ce qu’il me restait. Les trois coureurs échappés étaient les plus costauds. J’ai essayé de revenir mais je n’avais tout simplement pas la force”, rapporte-t-il alors qu'Ilan Larmet, Mathis Le Berre et Matthieu Demeautis se sont joué la victoire.

« MON PLUS MAUVAIS DÉBUT DE SAISON »

Même s’il ambitionnait de lever les bras, Fabio Do Rego a montré qu’il était sur le bon chemin après avoir été plutôt discret en février et mars. “Je pense que c’est mon plus mauvais début de saison depuis que je fais du vélo. Je monte tout doucement en pression. On verra pour la suite... Je pars du principe qu’il faut toujours faire la course et le résultat viendra. Mais c’est vrai que ce début de saison était un peu timide. Ça arrive petit à petit”.

Mais Fabio do Rego sait que les semaines à venir restent très incertaines. “J’essaie de faire abstraction de la situation. Nos directeurs sportifs essaient de nous trouver des courses. Je fais confiance aux encadrants dont c’est le métier. Je ne regarde pas les maintiens ou les annulations des courses. À force de se concentrer sur ça, on y laisse du jus. Je pense qu’il y a plus important dans la vie en ce moment”. Le vainqueur d'une manche de la Ronde Finistérienne 2020, qui s’apprête à partir en stage avec son équipe dans le Cantal, reste ouvert à toutes les possibilités. “Je pense qu’au Chrono 47, l’équipe aura envie de faire bonne figure. Mais quand je vois le calendrier, je ne fais pas de fixette sur une course, assure-t-il. Si je me dis que je veux gagner une course et qu’elle est annulée ou autre je vais être déçu forcément. Que ce soit une Élite, une Toutes catégories ou une Classe 2, dans tous les cas on va y aller pour gagner. Il ne faut pas faire la fine bouche”.