Amaury Capiot voulait « faire la course »

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

Ce dimanche, Amaury Capiot a tenté de piéger les sprinteurs désireux de s'offrir le Grand Prix Monseré. Dans l'unique difficulté du jour, le Gitsberg - 500 mètres à 3,2% -, le sociétaire d'Arkéa-Samsic est parti seul. Il restait alors 7,5 kilomètres. Quatre bornes plus loin, le Belge a dû rendre les armes. "Je voulais faire la course", lâchait-il à DirectVelo après avoir passé la ligne à plus de deux minutes du vainqueur, Tim Merlier (voir classement). Le rapide coureur de 25 ans a donc choisi l'offensive plutôt que de miser sur le sprint massif. "On avait encore Thomas Boudat pour le sprint. Je voulais voir jusqu'où je pouvais aller. J'espérais que d'autres coureurs suivent mon mouvement. Malheureusement, ça n'a pas été le cas. Ça n'a pas marché, c'est comme ça, je n'ai pas de regrets".

Ce choix tactique clair tranche avec le manque de cohésion collective ressenti par l'ancien coureur de Sport Vlaanderen-Baloise au Samyn, conclu mardi dernier à la 6e place. "Nous n'avions personne dans le premier groupe de 25 coureurs. Ce qui est incompréhensible. J'avais déjà essayé à plusieurs reprises d'attaquer auparavant. Je ne comprends pas pourquoi les autres restent en retrait. Je ne peux pas attaquer toute la journée et encore sprinter à la fin". Mécontent après Le Samyn, Amaury Capiot veut voir la stratégie s'améliorer afin de recevoir la confiance de ses partenaires lors des prochaines courses. "Pour qu'ils croient en moi, je dois obtenir de bons résultats. Ça ne peut marcher que s'il y a un plan tactique à la base. Ma remarque a été entendue par la direction et comprise". Ce dimanche, la tactique était "plus claire. Aujourd'hui (dimanche), c'était assez simple dans la mesure où on savait que ça allait être un sprint massif. C'était clair et net dès le départ. Cela ne me convient pas car je préfère quand la course est difficile. C'est pourquoi je considérais cette épreuve comme un entraînement et que j'ai voulu attaquer pour faire la course", insiste-t-il.

Des efforts utiles en vue des prochaines semaines. "Le Circuit Het Nieuwsblad et le Samyn étaient des rendez-vous importants. Maintenant, je suis tourné vers Nokere Koerse où j'espère avoir carte blanche. Ensuite, je serai au service de Nacer Bouhanni à Milan-San Remo". 

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