Deceuninck-Quick Step : « Ça ne peut pas toujours marcher »

Crédit photo Arnaud GUILLAUME / DirectVelo

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Ce mardi, au Grand Prix Samyn, Florian Sénéchal s'attendait à une course d'attente et à un duel face à Mathieu Van der Poel (Alpecin-Fenix). "Mais je pense que notre collectif est bien plus important que le sien, avec (Alvaro) Hodeg et Mark) Cavendish pour un sprint, et avec (Bert) Van Lerberghe et moi-même. Je pense que tout se décantera dans le final", lâchait-il avant la course. Le Nordiste avait vu juste mais n'a pas été en mesure de donner la victoire à Deceuninck-Quick Step sur l'épreuve. Le coureur de 27 ans a essayé de lâcher tout le monde dans le dernier secteur pavé de Belle Vue, mais il a eu Mathieu Van der Poel sur le porte-bagage. "Ça ne peut pas toujours marcher", relativise son coéquipier Tim Declercq, auprès de DirectVelo. 

La stratégie de l'équipe belge consistait à jouer sur deux plans, avec Mark Cavendish - même si celui-ci a attaqué plus tôt dans la course - au sprint et Florian Sénéchal sur les pavés. "À la fin, je ne savais pas trop quoi faire. C'était un peu difficile à contrôler dans les secteurs pavés. Personnellement, je n'étais pas super bien. Je n'ai pas encore bien récupéré de dimanche à Kuurne-Bruxelles-Kuurne", regrette Bert Van Lerberghe, 9e dimanche dernier à Kuurne.

TROP TARD POUR LANCER MARK CAVENDISH

Lancé par Tim Declercq, le Français devait faire la différence dans le secteur pavé de Belle Vue à 4 kilomètres du but. "Florian y est allé et j'ai laissé un trou. Ça me semblait pas mal. Trois coureurs ont encore fait le bond. En principe, ils auraient dû se jouer la victoire. Bon, il y avait Mathieu Van der Poel dans le groupe mais l'entente n'était pas bonne. Et nous sommes revenus sur eux", reprend Tim Declercq. Restait donc à Mark Cavendish à rentrer en action. "Mais c'était trop tard pour espérer lancer quelque chose avec Mark qui était à l'arrière du groupe". 

Le lieutenant Tim Declercq aurait aimé d'autres conditions de course. "Je pense que davantage de vent aurait été à notre avantage, ça aurait permis de faire exploser ce peloton car c'est finalement resté très groupé". Le coureur de 31 ans a apprécié disputer le final d'une course à l'avant. "C'est chouette car d'habitude, je dois rouler en début de journée. C'est mon rôle et je l'exécute avec plaisir. Mais sur ce genre de course moins relevée, je peux attendre plus longtemps avant de travailler".

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