Valentin Guillaud va vivre une semaine belge. Mardi à Essen, mercredi à Herentals, samedi à Zolder et à Termonde pour la Coupe du Monde (voir la sélection). Le Vendéen a débuté sa campagne en Belgique par Namur, sa Citadelle, sa manche de Coupe du Monde et son circuit mythique. "C'est la Mecque du cyclo-cross", déclare-t-il à DirectVelo. Il avait déjà goûté au parfum des circuits belges au début du mois de décembre et comptait bien y revenir (lire ici).

Le sociétaire de Laval Cyclisme 53 est arrivé à Namur sans objectif. "Je suis surtout venu pour prendre du rythme à haut niveau. C'est toujours intéressant de courir face à cette densité", apprécie-t-il. En revanche, le déroulement de la course ne l'a pas enchanté. "Je suis dégoûté. J'ai eu une crevaison, mon cintre est descendu. Avec un meilleur départ, sans la chute dans la montée, ça aurait pu être mieux", estime celui qui a dû s'arrêter à deux tours de l'arrivée (voir le classement).

« JE GAGNAIS DU TEMPS DANS LES PARTIES TECHNIQUES »

Le coureur qui vient de fêter ses 23 ans tire toutefois des satisfactions de ses retrouvailles avec la Coupe du Monde. "Avec le peu de courses que j'ai faites depuis un mois, ce n'est pas trop mal". Avant Namur, le vainqueur du cyclo-cross de Lanarvily l'an dernier a bien travaillé. "Pendant la semaine, j'ai fait un gros stage avec mon entraîneur et ça a payé pour le physique", indique-t-il. Pour ce qui est de la maîtrise du vélo, son passé de vététiste lui assure un avantage. "Je gagnais du temps dans les parties techniques".

Après sa semaine en Belgique, Valentin Guillaud retrouvera les cross tricolores à Troyes le 2 janvier, avant le Championnat de France à Pontchâteau. "On a fait en sorte avec mon entraîneur d'arriver en forme pour le France. Je n'ai pas couru avant la fin du confinement, j'ai roulé pour prendre de la caisse. C'est comme si c'était la reprise, ça devrait le faire", espère celui qui s'était imposé sur le circuit de Jean-Yves Plaisance en janvier dernier.