Pontchâteau : Clément Russo sera de la partie

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Troyes puis Pontchâteau, pour le Championnat de France. Voilà le programme complet de Clément Russo pour ce qu’il reste de la saison de cyclo-cross. Comme le Champion de France Élites en titre, Clément Venturini (lire ici), le coureur professionnel - actuellement en stage de pré-saison avec son équipe Arkéa-Samsic - se contentera d’une seule compétition test avant de lutter pour la tunique bleu-blanc-rouge, bien qu’il ait aussi disputé (et remporté) une épreuve au mois d’octobre sur le site du circuit Paul Ricard, au Castellet (Var). “Je ne serai pas le seul dans ce cas et de toute façon, il faudra faire avec. J’ai toujours fait du cyclo-cross et j’étais motivé pour remettre ça cette année, même si c’est plus compliqué que les autres saisons”, explique l’athlète de 25 ans pour DirectVelo.

Conscient qu’il sera difficile de briller dans ces conditions, l’ancien Champion de France Juniors puis Espoirs de la discipline ne s’interdit rien pour autant. “Arriver au Championnat de France avec un seul cross dans les jambes sera particulier. Mais pourquoi pas ? Franchement, ça passe ou ça casse. La condition physique s’améliore grâce au stage avec l’équipe. Je pense pouvoir arriver à Pontchâteau en bonne condition”. L'Isérois veut croire que le circuit de Pontchâteau peut lui être favorable. “C’est un parcours que je connais bien et qui demande un peu moins de technique que d’autres circuits. C’est un cross qui convient bien aux routiers, généralement. Il y a quelques bouts droits, c’est moins technique que d’autres cross”.

Mais pendant que le 6e du dernier Championnat de France de cyclo-cross (voir classement) se prépare pour la prochaine saison sur route avec ses coéquipiers d’Arkéa-Samsic, certains de ses futurs adversaires disputent actuellement des compétitions dans les sous-bois à l'étranger. Une différence qui pourrait peser lourd le 10 janvier prochain. “Certains spécialistes sont moins impactés que moi par la situation. Ils disputent des courses, notamment en Belgique. Ils auront forcément un meilleur niveau. De mon côté, je ne vois pas comment je pourrais arriver au top à Pontchâteau en n’ayant fait que Troyes auparavant. Mais je ferai avec les moyens du bord. On ne sait jamais, ça pourrait sourire quand même”.

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