Jonathan Couanon a déjà quelques repères

Crédit photo William Cannarella

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Jonathan Couanon portera les couleurs du nouveau Team NIPPO-Provence-PTS Conti la saison prochaine. Une situation qu’il n’avait pas franchement vu venir à l’issue de l’exercice 2020. “C’était clairement inespéré, j’ai appris ça début novembre. Dans ma tête, j’étais déjà parti pour refaire une année avec l’AVC Aix”, explique le Provençal, qui promet n’avoir eu à s’occuper de rien. En effet, Jean-Michel Bourgouin - manager de l’AVC Aix-en-Provence - a directement fait le lien entre la structure de Marcello Albasini et ses coureurs aixois, Robin Meyer suivant lui aussi le même chemin que Jonathan Couanon. “Ils voulaient des coureurs régionaux comme l’équipe est aidée financièrement par la région. Et c’est pour nous deux !”.

Le natif - et toujours résident - de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) se réjouit d’avance à l’idée de “découvrir un nouveau calendrier et de nouveaux coéquipiers internationaux. Ce sera enrichissant. J’espère pouvoir m’exprimer même si je reste modeste”. Jonathan Couanon le sait : il s’agissait peut-être bien de l’une des ses dernières opportunités de passer au-dessus. “J’aurai 24 ans en avril, il fallait que ça se fasse. Je considère que c’est un passage chez les professionnels dans le sens où je vais courir face aux pros sur toutes les courses que je vais disputer, en Classe 1 ou en Classe 2, en Europe comme en Asie. Je vais m’entraîner et me comporter comme un pro. Psychologiquement, je me sens prêt. Le calendrier reste vague à ce stade mais je sais qu’il y aura de gros morceaux”, détaille celui qui cite à son potentiel programme le Challenge de Majorque, des manches de Coupe de France ou encore le Tour du Portugal. 

Débarquer au niveau Continental après une saison tronquée pour l’ensemble du peloton est-il un avantage ou un inconvénient ? L’ancien coureur du VC La Pomme Marseille préfère voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide. “J’ai le sentiment d’avoir gardé le même niveau et je pense que cette année 2020 avec peu de courses m’a permis de me régénérer, en quelque sorte. C’est un mal pour un bien car je sortais de deux grosses saisons avec l’AVC Aix”. Au moment de changer de structure, Jonathan Couanon n’oublie pas son expérience passée en tant que stagiaire professionnel. C’était en 2017, avec Delko. Il avait alors pu compter, notamment, sur les conseils de Quentin Pacher en Norvège et avait décroché quelques résultats encourageants en Asie (lire ici). “J’ai déjà fait l’Artic Race, le GP d’Isbergues, des courses en Chine… Je sais ce que c’est, ce qui me permet d’arriver dans ce nouveau groupe avec sans doute moins de stress”.

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