Tour du Doubs : Les réactions

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Loïc Vliegen (Circus-Wanty Gobert) a remporté, ce dimanche, la 35e édition du Tour du Doubs (1.1), quatrième manche de la Coupe de France FDJ. Après 200 kilomètres de course, entre Morteau et Pontarlier, il a devancé Biniam Girmay Hailu (Nippo Delko One Provence) et Aurélien Paret-Peintre (AG2R La Mondiale). Loïc Vliegen succède au Suisse Stefan Küng (Groupama-FDJ) au palmarès (voir classement).
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Romain HARDY

4e

« Nous étions en surnombre dans le peloton au pied du Larmont, avec trois coureurs. Je connais bien le parcours, c'est une course qui me correspond bien. J'avais envie d'attaquer au sommet mais Vliegen a anticipé au moment où j'étais un peu coincé dans le peloton.

Quand j'ai vu l'ouverture j'y suis allé mais à contre-temps. On se retrouve à trois en contre. J'ai un peu trop roulé, j'ai fait le forcing, je ne pensais pas à la deuxième place mais à la première. On arrive à trois pour la 2e place et je fais quatre, ça aurait pu être mieux ».

Portrait de Jan MAAS

6e

« Trois coureurs ont attaqué dans la descente du Larmont. Nous étions une quarantaine derrière. Après la descente, j'ai attaqué à environ 600 mètres de l'arrivée car je ne suis pas le plus rapide du peloton. Un seul coureur (Alexander Krieger, NDLR) m'a doublé juste avant la ligne.

Cette place veut dire beaucoup pour moi. La forme est bonne mais malheureusement nous n'avons pas beaucoup de course au calendrier et souvent des courses plates. Je préfère les parcours accidentés, avec des bosses qui demandent un effort d'une à deux minutes mais je ne suis pas rapide au sprint.

Ma performance me donne de bons espoirs pour le Tour de Luxembourg la semaine prochaine qui est important pour l'équipe ».

Portrait de Jérémy LEVEAU

7e

« C'est parti vite. On s'attendait un peu à ça car il n'y avait pas de gros leaders. En plus, il n'y avait que six coureurs par équipe. Ça explique que la course n'était pas trop cadenassée. L'échappée de deux (Johan Le Bon et  Biniam Girmay Hailu, NDLR) a mis du temps à sortir, environ une bonne heure et demi. Ensuite ça s'est posé dans le peloton pendant longtemps. Et quand le contre est rentré devant, ça a commencé à rouler un peu plus. Tout le monde attendait la dernière ascension, le Larmont, pour faire des écarts. C'est monté vite, il y a eu quelques attaques, mais ça n'a pas vraiment fait de différences. Vliegen sort à 200m du sommet en costaud, quand tout le monde a eu besoin de souffler.

Tout le monde avait sa carte dans l'équipe. Il n'y avait pas de leader. On marche tous bien, on a fait une bonne course d'équipe. Pierre Idjouadiene connait bien le parcours donc il nous a bien guidés. C'était parfait, on savait les endroits clés de la course. Tout le monde s'est entraidé pour être placé au mieux au pied de la dernière bosse. Moi, mon but était de m'accrocher comme je vais assez vite au sprint. Je voulais bien basculer pour faire un résultat. Je savais que j'avais une bonne forme. Au Tour du Limousin, j'étais mieux de jour en jour. Il ne me manquait pas grand chose pour faire un beau résultat. Au Poitou-Charentes, je fais tout devant sur la dernière étape mais ça revient à un kilomètre et demi. Là, j'étais en remplacement, je ne devais pas venir à la base. Mais j'étais content de courir ici.

On a la chance de faire le Tour du Luxembourg dans dix jours. C'est vraiment une belle course et j'ai à cœur de bien figurer là bas, pour profiter de ma forme du moment. Toutes les courses sont bonnes à prendre de toute façon. On va faire toute la fin de saison à bloc. Après il y aura Paris-Camembert, Paris-Chauny, et puis ça sentira la fin ».

Portrait de Johan LE BON

Echappé -

« Ça fait deux semaines que je n'avais pas couru. J'avais besoin de faire des efforts. Je n'avais pas forcément l'objectif d'aller dans l'échappée, je voulais surtout prendre du plaisir. C'est chose faite. Maintenant, je suis un peu déçu, parce que je n'avais pas forcément envie qu'on ne se retrouve qu'à deux devant. D'autant plus que le coureur de Nippo Delko One Provence (Biniam Girmay Hailu, NDLR) ne roulait pas parce que soit disant c'était le leader de l'équipe. C'était un peu débile de se retrouver devant... Quand le contre est rentré sur nous, on était un bon groupe et là tout le monde roulait. C'était plus sympa.

C'est compliqué avec le virus, on n'a pas beaucoup de course. On court une fois toutes les deux semaines. Je me suis rassuré aujourd'hui (dimanche), mais c'est une saison tellement spéciale qu'on prend les courses comme elles arrivent. Je reste motivé pour m'entraîner à la maison. Mais pour les courses, on va voir au jour le jour. J'avais envie de courir le Chrono des Nations, mais il vient d'être annulé. On ne connaît pas du tout l'avenir. C'est assez compliqué de se projeter ».

Portrait de Matthias REUTIMANN

Echappé

« Quand j'ai vu Fabian Lienhard (Groupama-FDJ) et Mauro Schmid (Leopard Pro Cycling) attaquer, je me suis dit que peut-être qu'en partant à ce moment-là de la course, un groupe pourrait aller au bout. Donc c'était important que l'équipe Swiss Racing Academy soit représentée dans ce groupe. Sachant que dans le cas contraire, on n'aurait pas été en mesure de contrôler la course. Donc j'ai décidé d'y aller parce que je me sentais bien.

On s'est bien entendu dans l'échappée, même quand on a repris les deux hommes de tête. On a bien collaboré ensemble. D'autant plus qu'on était trois Suisses dans ce groupe et qu'on se connaissait. On pouvait se parler en suisse allemand et se motiver les uns les autres. C'était vraiment bien. Mais on a aussi réalisé que le peloton ne nous laisserait pas assez d'avance pour aller au bout. On a quand même essayé mais on s'est fait reprendre à environ 20 kilomètres de l'arrivée. Il restait encore un bon bout de chemin avant l'arrivée.

Une fois repris, j'ai quand même tout fait pour garder ma place dans le peloton pour essayer de prêter main forte à mes coéquipiers pour le sprint. Mais finalement, je suis le seul de mon équipe à terminer dans le premier peloton. J'ai quand même essayé de sprinter. Je me sentais vraiment bien aujourd'hui (dimanche). C'était une bonne journée, même si on n'a pas eu beaucoup de chance. Comme on n'a pas beaucoup de courses au programme, je donne tout ce que j'ai à chaque fois. C'est comme ça qu'il faut courir si on veut y arriver. Maintenant, on a deux courses nationales en Suisse à venir, le Tour du Jura et la Classique Chur-Arosa. Peut-être que j'aurais la chance d'aller avec l'équipe nationale en Italie. Fin septembre, on doit aussi faire Paris-Camembert ».



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