Tim Merlier : « C'est signe que je suis bien »

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

Crédit photo Arnaud Guillaume - DirectVelo

La journée avait pourtant commencé au sec sous le soleil mais c'est finalement trempés que ce sont présentés les coureurs de la Brussels Cycling Classic pour le sprint final. La nouvelle arrivée, en face de l'Atomium, a souri à Tim Merlier (voir le classement). "Enfin, tout s'est bien mis pour moi", soupire-t-il à DirectVelo. 

Malgré plusieurs offensives en fin de course dont une de Jasper Philipsen, la formation Alpecin-Fenix a apporté tout son soutien au Champion de Belgique pour favoriser une arrivée groupée. "Je sais que j'ai besoin d'être lancé. Les gars étaient bien groupés autour de moi. Je sentais que mes jambes étaient fraiches dans le final." Pourtant, le coureur de 27 ans a bien cru commettre une erreur. "Je pensais vraiment qu'on allait lancer trop tôt mais j'ai eu de la chance d'accrocher le train de Nacer Bouhanni. Ensuite, j'ai pu le dépasser et le battre."

« JE LES AI ENTENDUS TOMBER »

Ce sprint a été marqué juste après la ligne par la chute de Nacer Bouhanni (Arkéa-Samsic) et de Davide Ballerini (Deceuninck-Quick Step). "J'étais en train de lever les bras. Quand je les ai entendus tomber, j'ai tout de suite eu le réflexe de déclipser ma chaussure."

Ce succès arrive six mois et une semaine après sa dernière victoire au Tour d'Antalya (2.2) en début de saison. "Je voulais encore en gagner une belle avec mon maillot de Champion de Belgique. Les dernières semaines ont été frustrantes. Au Tour de République Tchèque, j'avais encore un kilo de trop. Au Tour de Wallonie, je n'ai pas pu me montrer comme je le voulais. J'étais un peu frustré." La veille de la course  il sentait ses jambes le démanger au point d'être désagréable avec ses proches. "Quand je tourne en rond à la maison, c'est signe que je suis bien",  conclut celui qui enchainera avec Tirreno-Adriatico (07 au 13 septembre).

 

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