Emmanuel Morin : « Essayer d'en profiter »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Pour sa deuxième année professionnelle, Emmanuel Morin se met régulièrement en évidence. Troisième de la Tropicale Amissa Bongo (2.1) en début de saison, le Français a été l'un des animateurs du final de la Druivenkoers-Overijse (1.1), samedi dernier. "L'équipe a été présente du début à la fin, avec un homme dans l'échappée initiale, puis avec moi dans le bon groupe. On savait que ça allait sortir sur les circuits locaux, alors quand j'ai vu Sénéchal et De Bondt attaquer, je ne me suis pas posé de question" raconte-t-il auprès de DirectVelo. Il a cependant été pris au piège lors de leur deuxième accélération, dans le dernier tour. "Michael Schwarzmann (Bora-Hansgrohe) ne voulait pas boucher le trou. Je n'ai pas pu y aller directement, et ils avaient déjà pris quelques mètres d'avance". Le 17e de la Bretagne Classic (1.UWT) a alors tenté de faire le bond dans l'ascension suivante, la Bollestraat. "Je suis resté entre les deux groupes, à cinq secondes de la tête. Après, c'était fini... J'ai encore essayé dans le Schavei, mais je me suis fait reprendre à 400 mètres de la ligne" raconte celui qui s'est finalement classé 21e (voir le classement).

« LEVER LES BRAS »

Emmanuel Morin est sorti du confinement en grande forme. "C'était l'objectif de l'équipe, précise-t-il. J'ai repris en Lombardie. Ce n'était pas vraiment ma course de prédilection, mais j'ai montré le maillot dans l'échappée, ce qui est toujours bien sur un Monument. J'ai bien bossé pour l'équipe et je me suis rendu utile comme je pouvais". Malgré une chute au Tour du Limousin, sa forme ne s'est pas estompée "J'avais un peu peur de ne pas récupérer pour les Championnats de France et Plouay. Mais comme je suis en forme, je récupère beaucoup mieux. J'espère que ça va durer encore un petit moment".

Le coureur de 25 ans tentera encore des choses d'ici la fin de saison car son avenir est encore incertain chez Cofidis. "J'espère que mon avenir sera fait de cyclisme. J'ai toujours envie d'être dans les pelotons l'an prochain, mais ça ne dépend pas que de moi. J'espère que l'équipe voit que je suis en forme et que ça se passe bien en course. Je ne me prends pas la tête : si ça se fait, tant mieux, sinon, tant pis. C'est l'une des équipes les mieux installées dans le peloton pro depuis des années, et elle m'a fait confiance quand je suis passé pro. Je suis tout de même confiant pour la suite". La suite immédiate passera peut être par une participation au Tour d'Italie. "La forme est là. Je vais donc essayer d'en profiter pour lever les bras prochainement, mais aussi pour être le plus utile possible à l'équipe".

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