Valentin Bramoullé : « Si je passais la dernière bosse... »

Crédit photo Michaël GILSON / DirectVelo

Crédit photo Michaël GILSON / DirectVelo

C’est un succès qu’il n’est pas près d’oublier. Ce dimanche midi, Valentin Bramoullé s’est imposé sur le mythique circuit du Grand Prix de Plouay, pour la version Juniors de l’épreuve (voir classement). “Le début de course n’était pas facile, j’ai eu du mal à me mettre dedans. Avec les collègues, on a quand même répondu présent en allant chercher tous les coups. À un moment donné, un petit groupe s’est formé en tête, dans la première petite bosse du circuit. J’y suis allé tout de suite”. Le sociétaire de l’UC Cholet 49 comprend alors rapidement que ce coup ira loin, très loin. “Quand je me suis retourné, j’ai vu qu’il n’y avait plus grand-monde derrière”. Une situation qui l’a conforté dans l’idée que “c’était le moment d’y aller”.

Une fois le groupe de contre rentré sur la tête de course, “ça ne s’entendait pas très bien”, raconte-t-il pour DirectVelo. Pas question de se décourager pour autant. Bien au contraire. “On essayait de tirer de grands bouts pour faire éclater le groupe mais ça ne marchait pas vraiment. Alors, sur la fin, Louis (Rouland) a attaqué et j’ai suivi. Puis ça s’est regardé jusqu’au kilomètre ou presque”. Une fois encore, Valentin Bramoullé décide ensuite de jouer carte sur table. “J’ai pris les choses en main et j’ai tout donné sur ce dernier kilomètre”. Il sort en effet avec Baptiste Vadic, l’un des hommes forts du peloton Juniors, à quelques 1500 mètres de la ligne d’arrivée. “Puis je ne me suis plus retourné et j’ai tout mis”. Pour s’imposer au sprint, après avoir fait le plus dur. “Je savais qu’avec moi, il y avait deux grimpeurs. Si je passais la dernière bosse avec eux, je me doutais que j’allais réussir à gagner”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Valentin BRAMOULLÉ