Brice Crublet : « Des courses différentes après le confinement »

Crédit photo Michael Gilson - DirectVelo

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Troisième ce dimanche sur le Prix de la Saint-Laurent (voir classement), Brice Crublet s’est fait violence pour disposer du groupe de contre en haut de la bosse finale. "Depuis le confinement je me suis mis à fond dans le vélo. Avant je n’aimais pas trop les bosses, ce n’était vraiment pas mon truc, mais maintenant ça va mieux". La chaleur devait également le désavantager. Mais le sociétaire de l’US Vern s’y est habitué. "J’ai beaucoup roulé aux heures chaudes ces dernières semaines, ça m’a bien aidé".

Le Junior 2 s’est offert un beau cadeau d’anniversaire, puisqu’il fêtait ses 18 ans ce dimanche. "Malgré le circuit qui n’était pas fait pour moi, j’ai trouvé les ressources dans le public, dans ma famille. Mais aussi dans l’adversité, je suis capable d’aller jusqu’à la crampe pour faire une place". Jusqu’à sa performance à Montpinchon, Brice Crublet n’avait jamais fait mieux qu’une 17e place d’étape sur le Tour de Gironde.

« J’AI EU PEUR AU DÉBUT »

Sorti à contretemps, Brice Crublet a dû fournir un gros effort pour retrouver les contres. "Je suis parti seul après deux tours. J’ai repris un gars de Sportbreizh qui n’a pas tenu dans la bosse. Finalement j’ai intégré le contre quasiment seul. Je me suis fait très mal". Son attaque résulte en plus d’un changement de tactique. "Au début je marquais les grosses équipes comme Loudéac, Plancoët et Rouen. Et j’ai compris avec les attaques successives qu’il fallait prendre les coups".

La nervosité de début de course a également précipité sa décision de s’échapper. "Au début j’ai eu peur quand j’ai vu les chutes. Du coup je suis vite remonté en position pour finalement attaquer de loin". Une tension qui résulte du confinement, selon lui. "Dans ma tête il fallait y aller dans les derniers tours, mais à cause de la période sans épreuves, les courses sont différentes". Brice Crublet s’attend à prendre l’habitude de sortir de sa zone de confort. "Frotter ne me dérange pas du tout, sourit-il. Mais il va falloir s’adapter aux scenarios des courses en raison du confinement".

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