Kévin Boyer a connu un week-end faste. Après s’être imposé sur la Semi-Nocturne de Montrevel-en-Bresse vendredi soir (voir classement), le sociétaire du VC Villefranche Beaujolais a terminé sur le podium du Grand Prix d’Is-sur-Tille (voir classement). “C’est toujours embêtant de finir 2e, tu es le premier perdant. Mais je montre que je suis toujours là au sprint. Je n’en ai jamais loupé, je suis présent“, déclare-t-il au micro de DirectVelo.

Le coureur de 22 ans a fait rouler un équipier dans le dernier tour. Il devait ensuite être lancé par son poisson pilote Alexandre Delettre. “Mais il était un peu court, il a cédé avant le dernier virage“. Le sprinter est alors obligé de choisir une autre roue . “Je suis parti sur Matthieu Pellegrin. Il a failli tomber. J’ai chassé de l’arrière du coup et j’ai freiné, ce qui fait que je n’ai pas le temps de revenir sur la ligne. Ce sont les circonstances, un sprint reste un peu aléatoire même si j’avais vraiment confiance“, reconnaît-il.

« JE CONTINUE DE PROGRESSER MALGRÉ LA COUPURE FORCÉE »

Le Réunionnais était serein tout au long de la course. “On sentait que le collectif était là. Je n’avais pas vraiment à m’inquiéter, je savais que ça allait le faire. On a bien contrôlé la course, on ne s’est jamais fait avoir. En haut de la bosse, j’étais toujours dans la bonne cassure“. Il a beaucoup transpiré tout au long du parcours. "Il faisait super chaud, il y avait des remontées de vapeur. Il fallait beaucoup s’hydrater".

Stagiaire en fin d’année 2019 avec Amore & Vita, le 5e du Circuit des 4 Cantons (voir classement) sent qu’il a passé un cap depuis la reprise. “Depuis l’année dernière, je continue de progresser malgré la coupure forcée. Je monte en puissance. Je me concentre vraiment pour le Championnat de France. Le bloc de travail est calculé pour ça. Cette semaine, je ne vais pas beaucoup courir. Je referai du jus pour réembrayer sur le France“, prévient-il.