Alexis Renard est actuellement présent en Andorre pour un stage en altitude avec treize de ses coéquipiers de la formation Israel Start-Up Nation. “Tout se passe bien. Il y a une bonne ambiance et c’est l’occasion de retrouver les derniers automatismes avant la reprise des compétitions”. Cette reprise, le Breton va l’effectuer en bleu mais pas sous les couleurs de la structure WorldTour. C’est en effet avec le maillot de l’équipe nationale que le néo-pro va faire sa rentrée lors du Tour de l’Avenir. “Ce sera une reprise spéciale, sur une course très dure. Heureusement que c’est sur six jours et non pas sur dix cette année”, s’amuse-t-il auprès de DirectVelo.

S’il espère pouvoir jouer sa carte notamment sur la première journée, Alexis Renard admet volontiers qu’il sera avant tout là pour retrouver la compétition et pour aider les grimpeurs de l’équipe. “C’était ça ou le Tour de Wallonie. Dans tous les cas, il fallait bien reprendre un jour ! Le Tour de l’Avenir est une option intéressante, l’équipe voulait que j’y aille. Les dirigeants ont insisté pour ça et Pierre-Yves (Chatelon) me fait confiance, donc c’est top”.

« J’AI BATTU PLEIN DE RECORDS DE WATTS »

L’ancien Champion de France Amateurs doit reprendre le rythme très vite, notamment en montagne, car il se pourrait bien qu’il dispute son premier Grand Tour en toute fin de saison, à l’occasion du Tour d’Espagne. Il fait en effet partie d’une pré-liste d’une dizaine de coureurs. Avant cela, il disputera notamment - et cette fois-ci à coup sûr - les Ardennaises. “Ce serait une sacrée expérience d’aller sur la Vuelta. En début de saison, j’ai senti que je progressais vite. Je montais en puissance. J’ai battu plein de records de watts lors du Samyn, ma dernière course en date. Je sais que je ne repars pas de zéro, tout ça m’a mis en confiance. Mentalement, c’est réconfortant”.

Après le Tour de l’Avenir, c’est la Bretagne Classic qui attendra Alexis Renard. Puis il portera une nouvelle fois le maillot des Bleus pour le Championnat d’Europe, toujours à Plouay. “Il faudra faire attention à la gestion, à la récupération… Entre le Tour de l’Avenir, la Bretagne Classic, le Championnat d’Europe, puis le Tour de Hongrie juste après, ça va me faire un sacré enchaînement. Il ne faudra pas se tromper dans l’approche si je veux garder de la fraîcheur et être compétitif”.