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Johan Paque : « Le moment ou jamais »

Crédit photo Lucas Lebreton

Crédit photo Lucas Lebreton

Fraîchement débarquée en National 2, l’USSA Pavilly Barentin a décidé d’entamer l’aventure à l’échelon supérieur avec un nouveau directeur sportif. Ancien coureur amateur, Johan Paque s’est installé dans la voiture. "Je m’étais mis dans la tête de tenter le tout pour le tout comme coureur à Villeneuve (NDLR : en 2014-2015), et j’ai vite compris que ça ne marcherait pas, lance l’intéressé. Je voulais partir sur le côté entrainement plutôt que DS, mais j’ai trouvé ça trop précis avec pas mal de calculs". Il a ainsi changé de cursus avant d'entamer une fin de carrière avec le Paris Cycliste Olympique.

Cette dernière année dans la capitale ne s’est pas passée comme prévu, rongé par les chutes et blessures. "Je venais d’apprendre que j’allais être papa aussi, je me suis dit que c’était le moment ou jamais, je ne voulais pas attendre de découvrir de nouvelles fractures". Puis le contact avec l’USSA Pavilly Barentin a été rapide après avoir sondé plusieurs équipes. La naissance de son enfant a ensuite privé Johan Paque d’une partie du début de saison. Avant de subir un premier revers sur Bordeaux-Saintes, première manche de Coupe de France N2. "On peut difficilement faire pire", plaisante l’ancien coureur saint-quentinois, après un zéro pointé.

S'INSTALLER EN NATIONAL 1

Johan Paque conclut la désillusion de la Coupe de France en constatant que les siens "ont pris la course à l’envers. Maintenant qu’on est dernier, on ne peut que remonter". Ce raté a précédé le confinement. "Ce sont des débuts délicats, ça ne pourra qu'aller mieux". Après un mois de séances structurées sur home-trainer, le nouveau « Loup Vert » a changé de stratégie. "Je leur ai dit de faire du vélo plaisir, sur les plateformes en ligne, ou courir à l'extérieur dans les limites autorisées". Dans l’optique de "relâcher plutôt que d’insister alors que la reprise est très loin".

Une stratégie similaire dans le suivi de ses coureurs. "Je prenais des nouvelles, mais je les laissais plus ou moins tranquille, reconnaît Johan Paque. Certains continuaient en plus à travailler ou étudier, comme Pierre Lebreton par exemple". Avant d’avertir les siens, qu’à l’approche des courses, le directeur sportif de 30 ans "ne va pas les lâcher d’une semelle". Pour assurer la manche par équipe en Coupe de France d’abord, puis à moyen terme, pérenniser l’USSA Pavilly Barentin pour accéder durablement à la National 1.

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