Stylianos Farantakis a eu le dernier mot

Crédit photo Noémie Morizet

Crédit photo Noémie Morizet

Stylianos Farantakis débute la saison sous ses nouvelles couleurs de fort belle manière. Dès sa troisième course avec le VC Pays de Loudéac, le Grec a ouvert son compteur personnel et celui de son équipe. Lauréat de la troisième épreuve du Circuit des Plages Vendéennes (voir classement), il a pu démontrer sa bonne condition physique. “Ça récompense le travail que l’on a fait avec l’équipe et mon entraîneur. C’est bien pour le club de débloquer le compteur si tôt, ça va faire du bien à tout le monde. On a été présent toute la course. Je suis super content de ce que l’équipe a fait. La cohésion est trop bien. Ça me fait plaisir de faire du vélo avec eux”, explique-t-il à DirectVelo à l’issue de la cérémonie protocolaire.

Ce mardi, sur la route de La Tranche-sur-Mer, Stylianos Farantakis était dans un grand jour. “J’avais de bonnes sensations tout au long de la course. J’ai dit à mes coéquipiers que je me sentais bien”, reprend-il. Avec le reste de ses coéquipiers, le coureur de 24 ans a mis le feu aux poudres loin de l’arrivée. Si cette tentative n’a pas porté ses fruits, elle a eu le mérite de durcir la course. “On a essayé de bordurer, mais ça n’a pas marché parce que l’on n’avait pas trop de soutien de la part des autres équipes. Après ça, je me sentais un peu fatigué, même si ça allait encore”.

« ÇA A MARCHÉ POUR MOI »

Dans les dix derniers kilomètres, la bonne échappée s’est détachée. “Quand c’est sorti, ce n’était pas en facteur. Il y avait des costauds devant donc ça a bien roulé. Avec l’expérience, j’ai géré le final”. Après avoir grillé plusieurs cartouches, le Champion de Grèce ne savait pas s’il allait avoir suffisamment de ressources pour l’emporter. Pour parvenir à ses fins, il a pris la bonne roue. “Les coureurs de Côtes d'Armor attaquaient un par un. J’ai vu Aurélien Le Lay partir. J’ai sauté dans sa roue et l’on est parti comme ça, avec Rudy Fiefvez. Derrière, je pensais que personne n’allait rouler. Je me suis dit que c’était bon”, confie-t-il.

Au sein de ce trio, Stylianos Farantakis a dû supporter la pression de ses deux adversaires. “Ils étaient costauds et pensaient que j’étais le plus fort au sprint. Du coup, j’étais sûr qu’ils allaient m’attaquer”. Finalement, l’ancien coureur de Sojasun espoir-ACNC est le premier à sortir de sa réserve. “J’ai attaqué. Je pense que c’était une erreur, mais ça a marché pour moi ensuite”. Une fois repris par Aurélien Le Lay et Rudy Fiefvez, c’est au sprint qu’il a joué son va-tout et qu’il a confirmé qu’il était bel et bien le plus rapide du groupe.


Crédit vidéo : Cédric Congourdeau

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Stylianos FARANTAKIS