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Du classique pour Chambéry CF

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Continuité : voilà le maître-mot pour Loïc Varnet à l’heure d’évoquer la saison 2020 de Chambéry Cyclisme Formation. Au cours de l’hiver, la réserve d’AG2R La Mondiale a recruté plusieurs néo-Espoirs prometteurs à l’image de Kévin Vauquelin, Valentin Paret-Peintre, Alex Baudin, Loris Trastour ou encore Hugo Toumire. Dans le même temps, les Savoyards ont perdu des hommes forts comme Mattéo Jorgenson et Nicolas Prodhomme. “Nous avons un mode de fonctionnement anachronique et ça nous rend très attractif pour les jeunes qui veulent poursuivre leur cursus universitaire. Depuis pas mal d’années, on a démontré notre savoir-faire en ce qui concerne l'accompagnement scolaire. Nous avons en moyenne quatre coureurs sur dix qui passent professionnels, mais surtout neuf sur dix qui sont diplômés dans l’enseignement supérieur. Notre recrutement est basé sur les jeunes”, explique le manager de la structure auprès de DirectVelo.

« ILS DOIVENT TOUS PERFORMER »

Comme depuis de nombreuses années, le CCF veut continuer le travail de formation qui constitue son ADN. “C’est un travail très agréable, mais il y a aussi des contraintes. On doit s’adapter à cet effectif composé de jeunes et d’étudiants”, reprend Loïc Varnet. Ainsi, fidèle à ses principes, la formation chambérienne a effectué sa rentrée des classes tardivement, le week-end dernier au Circuit de la Vallée du Bédat. “L'autre moitié de l’effectif reprend ce week-end. Tous nos coureurs sont étudiants. Tout est décalé dans le temps avec l’école. Ce n’est pas un problème : les grosses échéances arrivent en deuxième partie de saison. Il n’y a pas besoin de se précipiter”.

Avec une moyenne d’âge inférieure à 20 ans, le Chambéry Cyclisme Formation conserve ses standards. Le roulement mis en place depuis plusieurs années reste en place. “Il y a un cheminement ininterrompu entre les coureurs, mais chacun a ses objectifs propres. Les coureurs les plus anciens comme Simon Verger et Anthony Jullien sont là pour gagner des courses pendant que d’autres sont encore dans leur phase d’apprentissage. Avec leurs résultats de 2019, Simon et Anthony doivent hausser leurs ambitions pour rentrer en Équipe de France, être stagiaire et convaincre l’équipe AG2R La Mondiale de leur proposer un contrat professionnel”. Toutefois, si les attentes placées autour des Espoirs 4 sont les plus importantes, Loïc Varnet espère que l’ensemble de son groupe va parvenir à se mettre en évidence. Y compris les plus jeunes. “Ils doivent tous performer, même si les attentes sont différenciées. On laisse les coureurs en paix en première partie de saison puis à partir de mai, ils sont attendus avec leurs propres échéances. Chaque coureur a un cheminement différent. Certains Espoirs 1 sont aussi mature que des Espoirs 4”.

« ÊTRE ACTEUR DES COURSES »

En ce qui concerne le calendrier de course, l’équipe savoyarde s'inscrit également dans la continuité. Comme au cours des précédentes saisons, elle disposera d’un riche calendrier en Classe 2. “Il y aura près de quarante jours de course à ce niveau. On commencera par les classiques U23 en Italie, au mois d’avril, puis il y aura le Tour du Loir-et-Cher, le Rhône-Alpes Isère Tour, la Ronde de l’Isard, le Tour du Jura, Paris-Roubaix Espoirs, la Ronde de l’Oise, puis d’autres courses en Italie”. En revanche, le staff a fait le choix de ne pas aller sur le Tour de Savoie Mont-Blanc.

Pour permettre à ses coureurs de se diversifier grâce à des schémas de courses relativement différents de ce qu’il se fait en France, le CCF se rendra, comme à son habitude, régulièrement de l’autre côté des Alpes. De même, tous les Espoirs 1 débuteront en 2e Catégorie. Sans exception. “Il faut qu’ils fassent la transition en début de saison”.

Loïc Varnet compte peser sur l’ensemble des courses auxquelles son équipe prendra le départ. “On veut être opérationnel et acteur des courses. Pour certaines, on ira avec l’envie de gagner. Pour d’autres, avec l’envie de progresser. J’enrage quand on subit et que l’on ne participe pas à la construction de la course. Il y a des choses qu'ils peuvent faire et d'autres qu'ils ne peuvent pas encore faire avec leur physique. Mais dans ces cas-là, il faut trouver d'autres solutions”, sourit-il. De même, le technicien chambérien a décidé de mettre l’accent sur un élément important : le contre-la-montre. “On fait un gros travail dessus. L’an passé, on a décroché une médaille sur les Championnats de France Amateurs, puis sur les Championnats de France Espoirs. On a gagné le contre-la-montre par équipes au Tour du Frioul. On a la volonté de poursuivre ce travail de formation qui porte ses fruits. Quelque soit l’âge des coureurs : j’attends qu’ils le travaillent. Quand ils travaillent le chrono, les coureurs progressent aussi pour les courses d’un jour", conclut-il.

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