Maxime Urruty est soulagé

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Maxime Urruty est lancé. Après plusieurs courses, le sociétaire du Team Pro Immo Nicolas Roux a réglé la mire pour parvenir à mettre dans le mille à l’occasion de la première épreuve des Boucles du Haut-Var (voir classement). Soulagé, il s’est confié à DirectVelo.

DirectVelo : Tu continues la moisson de victoire du Team Pro Immo Nicolas Roux !
Maxime Urruty : L’équipe marche bien. Cette victoire me prouve que je fais partie des hommes forts de l’équipe. Forcément, c’est plus facile à manœuvrer quand on est en surnombre. C’est sympa. Sur les sept courses auxquelles on a pris le départ, on en a gagné six. Quand on n’a pas gagné, on a terminé 2e, 4e et 6e : on n’était pas hors du coup. Finalement, ça nous a fait du bien de perdre parce que ça nous a permis de rester concernés. L’objectif de ces Boucles du Haut-Var, c’était d’en gagner une ou deux. L’objectif est déjà rempli, mais on ne veut pas s’arrêter là. Nous sommes gourmands.

Comment s’est passée la course ?
Aujourd’hui, c’était l’entrée de toutes les belles N1. On nous a reproché de gagner là où il n'y avait pas beaucoup de niveau, donc on avait à cœur de montrer que l’on pouvait être présent avec un gros niveau. On a fait la guerre dès le début. Après vingt kilomètres, il y avait du vent et deux bosses. Un groupe de vingt-cinq coureurs s’est constitué en plusieurs temps. On était à cinq coureurs de l’équipe sur les vingt-cinq. On s’est mis à rouler, sans tout faire, on a bien entretenu l’échappée. On a eu de la chance parce que tout le monde passait dans l’échappée. Il manquait le CC Nogent-sur-Oise à l’avant, donc ils ont roulé derrière. Pendant soixante ou soixante-dix kilomètres, on n’a jamais eu plus d’une minute d’avance. Ça n’a pas débranché.

« JE N'AURAI PLUS PEUR »

Comment as-tu fait la différence ?
À l'entame des trente derniers kilomètres, l’écart est monté à 1’30”. On a attaqué chacun notre tour pour casser le groupe en plusieurs morceaux. J’ai attaqué plusieurs fois. J’ai réussi à partir avec Mickaël Guichard et Ronan Racault. Avec nous, il y avait un petit groupe de cinq ou six coureurs dont Meyer, Acosta, Besson et un coureur de Bourg-en-Bresse. Vu que l’on approchait de l’arrivée, il y avait moins d’entente. J’ai réussi à partir à dix kilomètres de l’arrivée avec Thomas Acosta. Nous n’avons pas été suivis. J’ai bien appuyé et il est également passé. On a pris 30” d’avance. Avec ma pointe de vitesse, j’étais assez sûr de moi. On a collaboré jusqu’au bout. L’arrivée me convenait parfaitement avec une petite bosse. J’ai gagné assez facilement.

Cette victoire doit te faire du bien psychologiquement !
Au niveau confiance, je suis directement soulagé. L’an passé, j’étais souvent frustré de passer à côté, mais je sortais d’une saison compliquée avec Blagnac. J’avais besoin de me rassurer et d'être à l’avant. À chaque fois que j’étais devant, j’étais rassuré sur ma forme même si j’étais souvent 2e. Maintenant, je vais courir à l’avant pour gagner et non pas pour faire 2e. Je n’aurai plus peur de jouer pour gagner. Je n’aurai pas peur de me faire battre. Je suis soulagé. Avec l’équipe, je savais que mon tour allait arriver. Nous sommes le 16 février et j’ai déjà gagné. Même si la course est classifiée en Toutes catégories, on sait qu’il y a un niveau Élite. Il faut féliciter les organisateurs parce que les courses sont très bien organisées, même s’ils ne sont pas très aidés par les collectivités. 

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