Aleksandr VLASOV

Astana Qazaqstan Team

4e de l'étape et 2e du général

« C’était vraiment une étape pour les costauds. C’était très difficile. Quintana était particulièrement fort. Quand il est sorti, j’ai tout de suite compris qu’il ne fallait même pas tenter de le suivre car on se serait directement mis dans le rouge. Dès ce moment-là, j’ai sû qu’il allait être difficile de sauver le maillot mais je me suis battu en me mettant à mon rythme jusqu’à la ligne.

Le fait d’avoir Alexey (Lutsenko) dans le groupe de contre, devant moi, n’était pas prévu. Il n’y avait pas de plan en particulier avant cette montée finale. J’étais mal placé quand le “contre” est sorti. Certains coureurs ont perdu les roues mais moi, j’étais encore plus loin. Je me suis donc fait avoir et il a ensuite fallu faire l’effort moi-même pour emmener ce troisième groupe puis essayer de "ressortir". Mais je n'avais pas du tout anticipé ce scénario-là. J’ai réussi à revenir une première fois mais j’étais vraiment dans le dur.

Je n’ai pas de regrets. On a fait tout ce que l’on pouvait avec l’équipe. Quintana était simplement trop fort pour nous, il faut l’admettre. Je le félicite, il n’y a que ça à faire. Le meilleur a gagné ».

A. VLASOV

Thibaut PINOT

Groupama-FDJ

9e de l'étape et 7e du général

« Je pensais être mieux que ça mais il y a encore du boulot. Mais ce n'est que le début de saison.

Après ce qu'il s'est passé hier (vendredi), on n'était pas très confiant mais nous voulions jouer l'étape. Au briefing, c'était plus les équipiers qui avaient envie de rouler pour nous (David Gaudu et lui, NDLR) que l'inverse. Ils croyaient plus en nous que nous-même. C'était sympa de leur part et on a essayé de se remotiver pour faire le mieux possible.

Nous sommes tombés sur un Quintana impérial aujourd'hui (samedi). On est à notre place, il n'y a pas d'excuse ».

T. PINOT

Rémi CAVAGNA

Soudal Quick-Step

Plus combatif de l'étape

« J'ai tout donné jusqu'à la bosse (le Mont Ventoux, NDLR). Mon but était d'avoir le maximum d'avance au pied. C'est la première fois que je montais le Ventoux. Tout seul, c'était difficile, avec le vent et quand il y a un peloton de furieux qui revient derrière... 

J'ai bien géré mon effort mais ça m'a lâché d'un coup. J'avais les jambes vides, je n'avais plus d'énergie. Je ne pouvais plus soutenir le rythme et c'est pour ça que j'ai perdu trois minutes d'un coup. Les jambes sont là mais il en manque encore un peu ».

R. CAVAGNA