Benoît Cosnefroy : « Quelle journée ! »

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Difficile pour Benoît Cosnefroy de résumer plus simplement cette première étape de l’Étoile de Bessèges. “Quelle journée !”, lâchait-il auprès de DirectVelo si tôt la ligne d’arrivée franchie. 2e de l’étape, devancé par Alexys Brunel (voir classement), le sociétaire d’AG2R La Mondiale n’est pas parvenu à s’imposer, mais il sait qu’il a réalisé une belle opération au cours de cette journée marquée par la formation de nombreuses bordures.

À l’heure de tirer un premier bilan de sa journée, l’ancien Champion du Monde Espoirs retient le positif. “Je suis satisfait parce que je n’ai pas une grande expérience dans les bordures. Je n’aime pas forcément ça. J’étais loin de la première bordure. L’équipe m’a ramené dans le coup. Sans l’équipe, je ne me serais jamais retrouvé devant”. Après avoir frôlé la correctionnelle, Benoît Cosnefroy a couru au millimètre. Présent dans le bon wagon en compagnie de son coéquipier Clément Venturini, il n’a plus été piégé. “Quand la course s’est décantée, c’était plus facile”, reconnaît-il.

« IL FALLAIT QUE L’ON FASSE DES CHOIX »

Une fois la grande bataille déclenchée, le Normand a commis une erreur d’appréciation. “Dans le final, il fallait que l’on joue malin. Il y avait plein d’attaques. On ne pouvait pas suivre tout le monde, il fallait que l’on fasse des choix avec Clément. On ne pouvait pas rouler parce que c’était compliqué. Alexys (Brunel) est parti. Ce n’était pas le coureur qui me faisait le plus peur”. Tandis que le jeune rouleur de la Groupama-FDJ creusait son avance, Benoît Cosnefroy a réagi trop tard. “J’ai fait avec les moyens que l’on avait. J’espérais faire une grosse dernière montée et que ça puisse suffire pour revenir”.

Une fois lancé à la poursuite de l’homme de tête, le coureur de 24 ans est parvenu à distancer ses adversaires. Très à son aise dans le final, il s’est néanmoins écrasé dans les derniers mètres. Pour se contenter de la 2e place. “J’y ai cru, mais aux 100 mètres, je me suis reposé sur la selle. Ça ne l’a pas fait. Je reste satisfait, parce que c’est quasiment une journée idéale pour moi, même si c’est toujours mieux de gagner que de finir 2e. Avec les bordures, je suis heureux d’être dans le premier groupe”, conclut le récent lauréat du Grand Prix La Marseillaise. 

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