Amaury Capiot se fait mal en Espagne

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

Quatrième du sprint à Palma, Amaury Capiot décroche son premier bon résultat de la saison (voir le classement). "Cela va donner confiance pour la suite car j'aimerais vraiment avoir une année sans malchance", déclare-t-il à DirectVelo. En effet, le coureur de Sport Vlaanderen-Baloise a connu deux chutes sévères les deux dernières saisons qui ont ruiné son printemps. Et le sportif de 24 ans a failli connaître le même sort dès le premier jour du Challenge de Majorque, au Trofeo Felanitx-Ses Salines (1.1). "J'ai bien été déposé par Fabio Van Den Bossche, mais à l'approche du dernier virage, des coureurs de Gazprom-Rusvelo sont tombés devant moi. Je n'ai pas su les éviter, mais sans dommage".

Ce dimanche, il a mis à profit cette séance de rattrapage. "Les deux grosses équipes, Bora-Hansgrohe et Trek-Segafredo occupaient les dix premières positions du peloton. Derrière, il y avait Andrea Pasqualon et moi-même. C'est resté ainsi jusqu'à la ligne. Je n'ai pas encore l'explosivité suffisante pour remonter. De plus, mon braquet était trop petit. Mais ce sont des choses à peaufiner d'ici les classiques."

MIEUX GAGNER SA VIE

Les courses flamandes sont donc sur son carnet de bal, même si la concurrence sera rude. "Je le sais, mais je pense que j'ai des chances sur des courses comme la Nokere Koerse où j'ai déjà fait 2e. Au Tour des Flandres, j'aimerais réaliser une prestation à la Dries Van Gestel qui a terminé 13e en 2019. Pour être prêt pour cette période, j'ai choisi le programme espagnol pour me faire mal". C'est la raison pour laquelle il a disputé le Trofeo Pollença-Andratx au profil accidenté. "Cela pique encore quand la route s'élève. Samedi, je ne me sentais pas super bien à vrai dire. C'est pourquoi je suis content de la façon dont les jambes ont tourné ce dimanche".

Si son printemps se déroule sans tracas et que les résultats sont au rendez-vous, son ambition de passer au niveau supérieur devrait pouvoir se réaliser. "C'est l'objectif. Chez Sport Vlaanderen-Baloise, nous n'avons pas les salaires les plus élevés. J'ai envie de mieux gagner ma vie. Et je pense, que sur base des résultats réalisés dans ma carrière, j'ai le niveau pour aller dans le WorldTour ou dans une équipe Continentale Pro plus huppée", conclut-il.

 

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