Mathias Piron remonte sur la grille

Crédit photo William Cannarella

Crédit photo William Cannarella

Saison 2019 plein de promesses pour Mathias Piron. Adepte de cyclo-cross depuis son plus jeune âge, le natif d’Annonay (Ardèche) s’est révélé cette saison sur la route en décrochant notamment une victoire d’étape sur le Tour Causse-Aigoual-Cévennes (Fédérale Juniors). “Je me suis découvert des qualités et des capacités que je n’imaginais pas forcément”, se réjouit auprès de DirectVelo le sociétaire du VC Rambertois, qui a rejoint le Pôle Espoir de Saint-Étienne à la rentrée. Présent dans le Top 15 du Challenge Morphologics-DirectVelo Juniors 1ère année (voir classement), l’étudiant en Terminale Économique et Social espère confirmer ses bons résultats lors de l’exercice 2020. “Forcément, ça donne des idées. Je sais que j’ai une marge, d’autant que j’ai quand même été embêté par des problèmes physiques en début de saison 2019”.

Le Drômois avait en effet souffert d’une tendinite à la suite d'un enchaînement de séances et d’intensités trop précipité l’hiver dernier. “Je n’avais pas envie d’arrêter de m’entraîner du coup, ça s’est même aggravé”. Il a finalement perdu plus d’un mois dans l’affaire, sans pouvoir monter sur sa machine. “J’en avais trop fait notamment en course à pied. Cet hiver, je vais faire plus attention. Je sais que l’on peut facilement se blesser en jonglant entre ces deux sports”.

VARIER LES TERRAINS D’ENTRAÎNEMENT

Actuellement, c’est avant tout du côté des cyclo-cross que Mathias Piron se fait plaisir. 48e à La Mézière puis 35e à Andrézieux-Bouthéon, il a en effet participé aux deux premières manches de la Coupe de France. “Ce n’était pas facile au début car je partais en huitième ligne sur la grille. J’étais déjà moins loin sur la deuxième manche et je serai encore mieux placé sur la prochaine”, se réjouit celui qui compte également participer au prochain Championnat de France de la discipline. Le tout grâce à l’aide de ses proches et plus particulièrement de ses parents, qui se chargent des différents déplacements. “Le club n’a pas les moyens de nous emmener, alors je dois compter sur mes parents pour aller sur les courses”.

Se considérant actuellement “plutôt comme un sprinteur qui passe bien les petites bosses”, le 5e d’une manche du dernier Tour PACA essaie de varier les terrains d’entraînement autour de chez lui, entre la Drôme et l’Ardèche. Outre les différentes routes vallonnées qu’il enchaîne à chaque sortie, il prend ainsi parfois le temps de monter le Col de l’Oeillon, non loin de Saint-Rambert-d’Albon, où se trouve le siège de son club du VC Rambertois. “Je peux tout travailler dans la région, je n’ai pas à me plaindre”. Le plus dur reste peut-être à venir désormais : confirmer. 

 

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